EN BREF

2e restyling de la 5e génération

Aucune évolution esthétique

à partir de 12 940 €

Si vous vous intéressez un minimum à l’automobile, vous avez forcément déjà entendu parler du restyling (ou restylage), technique qui permet aux constructeurs de donner un coup de jeune à leur modèle en apportant des modifications, souvent légères, à l’esthétique, l’habitacle, l’équipement ou au moteur. Généralement, le restyling intervient au milieu du cycle de vie de l’auto. Parfois, certaines firmes rompent ces habitudes en mettant en place un second restylage pour le même modèle. Renault l’avait ainsi fait il y a quelques mois sur ses Mégane et Scénic 3, c’est aujourd’hui au tour de Seat avec la cinquième génération d’Ibiza qui bénéficie d’une seconde cure de jouvence.

Alors voilà, quand Seat nous a parlé de sa « nouvelle » Ibiza, il faut être honnête : on n’y a pas cru tout de suite. En effet, quand on les a découvertes à la sortie de l’aéroport, on s’est dit qu’il y avait tromperie sur la marchandise. On a donc sorti notre loupe, observé tous les détails et mis à part les nouveaux feux de jour à LED, les jantes inédites en 16 et 17 pouces ainsi que l'introduction de deux teintes (Gris Lune et Rouge Chili) au catalogue, on n’a pas vu de différence avec l’ancienne. Et c’est normal car les gens de chez Seat ont trouvé, à raison, que l’Ibiza n’en avait pas besoin. Rien à signaler donc de ce côté, hormis peut-être le développement de la personnalisation avec différents packs couleur.

Essai vidéo - Seat Ibiza restylée : ne pas se fier aux apparences

Forcément, on se tourne ensuite vers l’habitacle et là, par contre, les choses ont bougé. La planche de bord a été entièrement repensée, tant dans la présentation que les matériaux. Et cela se voit puisqu’on a dorénavant affaire à des plastiques moussés et un assemblage de très bon niveau : on se rapproche donc vraiment des références en la matière. Parmi les nouveautés, on remarque le volant, les aérations redessinés et surtout le nouveau système multimédia. C’est sérieux mais manque, comme souvent dans les productions du groupe, d’un petit grain de fantaisie. On se demande même si on n’est pas à bord d’une Volkswagen : il est où, le côté latin de Seat ? Perso, je ne l’ai pas trouvé. Conscients de l’importance de la connectivité, les ingénieurs espagnols ont particulièrement travaillé ce point avec l’intégration du système Mirror Link, qui permet de retrouver le contenu de votre portable sur l’écran tactile du véhicule, mais aussi la création du Seat Connect App, conçu en partenariat avec Samsung, qui met à disposition des applications météo, actualité, Twitter, Facebook, etc. Pas de grosse innovation mais une remise à niveau salutaire.

Statu quo au niveau des aspects pratiques, que ce soit au niveau de l’habitabilité arrière ou du volume de coffre, dans la moyenne de la catégorie avec une capacité de 292 litres.