La star des villes en 2010, la voici. Elle s’appelle Cube. Un nom particulièrement bien choisi pour cette citadine qui fait fureur au Japon depuis plus de 10 ans. Cette curiosité très design est sans conteste inspirée de l’univers du Manga et ne pouvait venir d’ailleurs que du Japon.
Le Cube vient se positionner en tant que choix émotionnel. Il vient compléter la gamme des « petites », aux côtés des rationnelles Note, Micra et Pixo. Il sera épaulé dans peu de temps par le petit crossover, le baby Qashqai baptisé Juke.
Comment positionner cet extra-terrestre face à la concurrence actuelle ? Si l’on se place d’un point de vue pratique, le Cube cible directement le C3 Picasso, Modus et Kia Soul. Mais à en juger par ce design si particulier, la clientèle ciblée et la stratégie marketing employée, c’est plutôt face à une Mini ou une Fiat 500 que le Cube se positionne. Un objet tendance qui devrait assurément séduire les parisiens de la même façon que le vélib’, l’I-phone ou les légumes bios.
Ici, l’étiquette correspond au produit. Le Cube affirme des lignes asymétriques sur près de 4 m de long. L’objectif étant de privilégier le volume et la luminosité. On aime particulièrement cette vitre arrière en L qui, selon les pays s’inverse. Un choix esthétique mais aussi très pratique pour la visibilité ¾ arrière et les manœuvres en ville. Autre curiosité : le hayon. Ce dernier s’ouvre à la manière d’une porte de réfrigérateur. Très peu pratique en ville…mais heureusement Nissan a choisi de disposer plusieurs niveaux d’ouverture.
A l'intérieur même topo. Le Cube est un « lounge » s'inspirant d’un jacuzzi, selon le constructeur, symbolisé par un tableau de bord ondulé. L’habitacle n’a vraiment rien de commun avec l’univers traditionnel automobile. Les commodos ont des formes de gouttes d’eau, les vide-poches « d’éclaboussures » et les sièges, au passage très confortables, sont pensés comme des sofas.
L’intérieur marron de notre modèle d’essai est une édition limitée à 70 exemplaires, uniquement sur la motorisation essence 110 ch. On retrouve également bon nombre de petits éléments fashion mais totalement inutiles comme ce petit tapis à poils longs disposé sur le tableau de bord et ces élastiques oranges placés le long des poignées de portes. On a bien affaire à un véhicule japonais totalement décalé.
Autre clin d’œil au pays du soleil levant, avec ce store façon papier de riz situé sous le toit en verre qui diffuse une ambiance zen. Un accessoire visant à accentuer une luminosité omniprésente. Grâce à sa configuration « camionnette » et son architecture cubique, le modèle japonais dégage un maximum d’espace pour le conducteur et ses passagers. Le système de banquette arrière surélevée (coulissant sur 24 cm) permet de libérer un volume de coffre de 225 et 403 litres. Ce qui le situe dans la bonne moyenne du segment.
Budget :
En France le Cube est commercialisé en 2 niveaux de finition (Pure et Zen) plutôt bien équipés, compte tenu du prix. De Série, le Cube offre la climatisation manuelle, l’autoradio CD/ Bluetooth (USB), l’ESP, le régulateur-limiteur de vitesse, le toit en verre avec store japonais, 6 airbags. Cette version s’affiche à un tarif plutôt salé : à partir de 17 400 € pour terminer à 20 700 €. Soit au dessus de ces « concurrents » comme le C3 Picasso ou le Kia Soul. Normal pour un véhicule tendance. Nissan n’envisage d’ailleurs pas de faire du volume avec le Cube, mais plutôt d’installer en Europe son modèle en tant que vitrine. Une vitrine qui reflète un savoir-faire vieux d’une décennie en matière de design.
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