En bref

Hybride 136 ch

Jusqu'à 3,6 l/100 km en mixte

À partir de 29 790 €

L'objectif annoncé était de séduire une clientèle plus jeune tout en faisant profiter des évolutions esthétiques des dernières productions de la gamme, comme l'IS ou la future NX. L'avant hérite ainsi d'une calandre trapézoïdale désormais emblématique de Lexus, avec la partie centrale noire et l'ouverture dans le bouclier inférieur élargie et soulignée d'un insert en gris satiné. À l'arrière, le bouclier est redessiné et devient plus imposant, descendant 20 mm plus bas. Les réflecteurs sont maintenant intégrés dans des logements en forme de L et la partie centrale noire évoque la forme d'un diffuseur. La CT200h cuvée 2014 se voit aussi offrir de nouvelles jantes en alliage 16 ou 17 pouces à cinq doubles branches et une antenne de toit en forme d'aileron de requin, tandis que le Rouge Magma vient rejoindre la palette des dix teintes extérieures déjà proposées.


Essai - Lexus CT200h restylée : léger repoudrage


À l’intérieur, les spécialistes du modèle remarqueront avant tout l'intégration d'un écran TFT de 4,2 pouces sur le côté droit du combiné d'instruments, un nouveau volant de 370 mm de diamètre hérité de l'IS et le même écran central de 7 pouces mais désormais fixe comme c'est maintenant devenu la mode. Malheureusement, la console centrale reste globalement la même, avec une surabondance de boutons de différentes formes et couleurs (ronds ou rectangulaires, affleurant ou en relief, satinés gris clair ou gris foncé, cerclés ou soulignés de chrome ou non), la palme revenant aux commandes des sièges chauffants qui ne sont pas sans rappeler l'equalizer d'une chaîne Aïwa des années 90. La finition et les assemblages restent en tout cas à la hauteur de son statut revendiqué de premium. Les systèmes audio Panasonic se font quant à eux maintenant entendre à travers des haut-parleurs en résine de bambou, qu'il y en ait six (de série) ou dix (en option), gage d'un son plus clair et plus naturel selon Lexus. Le Mark Levinson Premium Surround à 13 haut-parleurs de série sur la finition Executive haut de gamme de notre essai sait cependant s'en passer.


Essai - Lexus CT200h restylée : léger repoudrage
Essai - Lexus CT200h restylée : léger repoudrage
Essai - Lexus CT200h restylée : léger repoudrage

C'est tout. Et, vous en conviendrez, c'est bien mince. Mais si vous êtes à la recherche d'une exclusivité esthétique supplémentaire, Lexus propose désormais la finition F Sport qui ne fait pas dans la discrétion. Ainsi, la calandre trapézoïdale troque ses lames pour des mailles en nid-d’abeilles à la façon d'une IS-F, avec un motif inversé reliant les parties haute et basse que l'on retrouve aussi dans les logements des feux antibrouillard à l'avant, soulignés aussi d'une ailette noire, et des réflecteurs à l'arrière. La F-Sport est de plus équipée d'un généreux becquet de hayon et de jantes bi-ton en 17 pouces exclusives, tout comme la teinte Blanc Nova. La thématique sportive se retrouve à l'intérieur avec une sellerie simili-cuir/tissu spécifique, un pédalier et des seuils de portes en aluminium et un pommeau de levier de vitesses en cuir. Cette robe sied très bien à la CT200h mais son extrême agressivité est à la limite du hors sujet face à la paisible mécanique qui reste, elle, intacte, même si la tenue de route est légèrement améliorée par un tarage spécifique des ressorts.