Si l'on regarde la typologie des pannes qui affectent les véhicules essence et les véhicules diesel, on remarque assez rapidement qu'elles différent assez sensiblement d'une technologie à l'autre. Et finalement, s'avèrent en moyenne plus graves pour les véhicules diesel.
Cela tient en grande partie au contenu technologique actuel de chaque motorisation.
Les points faibles du diesel aujourd'hui sont :
Le turbo (il s'encrasse, ou casse par manque de lubrification).
La pompe d'injection (elle se dérègle, produit de la limaille de fer, ou sa gestion électronique défaille).
La rampe commune d'injection et les injecteurs (la première peut fuir, les seconds se gripper suite à la présence d'eau dans le gazole).
La vanne EGR (de recyclage des gaz d'échappement) peut s'encrasser suite aux dégagements de suie plus importants des diesels.
Le volant moteur bi-masse. On ne vous a pas encore parlé de lui, mais il est maintenant couramment monté sur les diesels modernes, car il permet d'encaisser les valeurs de couple élevées de ces derniers, et de rendre la conduite plus souple. Malheureusement il casse souvent.
Le filtre à particule : sur les modèles équipés, il peut se boucher, mal se régénérer, et sa gestion électronique être défaillante. Cela entraîne des fonctionnements en mode dégradé de la voiture. Toujours surprenant.
Du côté des moteurs essence, rien de tout cela. Le seul point faible réside dans le système d'allumage, avec souvent une faiblesse des bobines (particulièrement vrai sur les moteur Renault et PSA entre 2000 et 2004), ou de l'allumage électronique. Par ailleurs les joints de culasse sont également un peu plus fragiles, sans catastrophe toutefois. Pour le reste, il n'existe pas de point d'achoppement particulier. Un moteur essence n'est pas particulièrement sensible à la qualité du carburant utilisé. Il nécessite toutefois un lubrifiant de bonne qualité, surtout s'il s'agit d'un moteur au tempérament sportif.
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