Si l’art de concevoir une supercar aussi belle qu’efficace à plus de 400 000 euros est certainement difficile, il n’est pas plus aisé de proposer une petite citadine homogène pour quarante fois moins cher. Hyundai a réussi ce challenge, sans que la maîtrise des coûts se solde par de grosses lacunes dans un domaine ou un autre. C’est vrai pour la version 1.2 comme pour la i10 trois cylindres 66 chevaux de cet essai. Si la 87 ch offre plus de peps et de polyvalence pour à peine 600 € de plus, sa consommation en ville grimpe d’un gros demi-litre par rapport à la i10 équipée du petit moteur. Cette dernière se retrouve en haut du podium de la catégorie des moins de 70 chevaux, grâce à son séduisant rapport prix/équipement/prestations, au moins égal à celui de la Seat Mii 1.0 de 60 chevaux en version Ecomotive avec start&stop (et supérieur à la version « normale »). Enfin, la petite coréenne « made in Turkey » peut se prévaloir d’une garantie 5 ans avec kilométrage illimité, aussi attrayante que celle de 7 ans de sa cousine Kia Picanto 2 commercialisée depuis 2011.
La i10 conserve également quelques sérieux arguments face aux nouveautés du moment, à commencer par la Peugeot 108, ou ses proches cousines les nouvelles Toyota Aygo et Citroën C1, Face à l’attendue Renault Twingo 3 et à la Suzuki Celerio également dévoilée en mars dernier à Genève, on attendra sagement de les conduire pour se prononcer.
Les prix
Version | Co2 (en g/km) | Prix | Bonus / Malus |
---|---|---|---|
II 1.0 66 | 108 | 9 950 € | |
II 1.0 PACK EVIDENCE | 108 | 10 860 € | |
II 1.0 PACK SENSATION | 108 | 12 460 € |
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