John Hopkins peut partir de Suzuki avec le sentiment du devoir accompli. Un podium pour son ultime récital sur la GSV-R et une quatrième place au général du championnat, l'Anglo-Américain a mis fin de belle manière à cinq saisons pleines au sein des troupes d'Hamamatsu. « Je suis vraiment ému.
Ils sont ensemble depuis 1982 et ont remporté de concert huit titres mondiaux depuis 1995. Cette saison, le couple a essuyé un sérieux orage, l'un en prenant l'eau techniquement et l'autre subissant la tempête Bridgestone. Ce qui a bouleversé les certitudes et terni les réputations.
Entre ceux qui changent radicalement de motos, ceux qui ne changent que les pneus, et les autres qui ont tout à apprendre d'un milieu qu'ils vont aborder pour la première fois, ces essais d'intersaison qui se présentent s'annoncent particulièrement passionnants.
A près de quarante ans il est un peu tard pour envisager une reconversion, mais Michaël Schumacher a fait son effet lors de la journée récréative de fin de saison en ce lundi à Valence. Sur une GP7, il a étonné les observateurs dont un Randy Mamola qui n'a pas hésité à s'écrier que c'était un vrai motard.
Pour ceux qui avaient la chance de regarder les essais qualificatifs des 125cc du GP de Valence, vous avez peut-être vu en direct la chute de l'Autrichien Michael Ranseder. Le pilote Derbi a été victime d'une chute « banale » qui a permis de voir pour la première fois un airbag dorsal se déclencher.
A entendre ce qui se dit depuis cette casse-moteur de trop, c'est bien la conclusion la plus logique qui s'impose. Et pour lui donner tout son poids, c'est Davide Brivio lui-même qui s'en fait l'écho sans ambages. Le temps n'est plus aux faux-fuyants et aux mesurettes.
Andrea Dovizioso est récompensé de ses efforts en quart de litre où, avec une Honda inférieure techniquement à l'épouvantail Aprilia, il a fait des merveilles en tenant tête aussi longtemps que possible à l'ogre Lorenzo.
Un accord a finalement été trouvé entre Michelin et Valentino Rossi, pour que ce dernier essaie des gommes Bridgestone sur sa M. 1. L'affaire se fera non pas à Valence cette semaine, ni en Malaisie, le Bibendum ayant posé son veto à ces éventualités, mais à Jerez à la fin de ce mois de novembre.
Tout ce dont on avait parlé depuis déjà quelques semaines se met à présent en place. Valentino Rossi passe bien aux pneus japonais et Yamaha se scinde ainsi en deux pour mieux cloisonner son box. La M. 1 en Bridgestone de Rossi et celle de Lorenzo en Michelin évolueront de la manière la plus indépendante qu'il soit.
Il avait pris le départ en serrant les dents avec une main droite brisée en trois points. Tout ça pour sauver sa place de vice-champion. Symbolique certes, mais Valentino Rossi y tenait. Après une entame de course héroïque, il a dû renter au stand pour abandonner.
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