Pole position au Qatar, deuxième place acquise lors du Grand Prix et maintenant meilleur temps de la première journée du Grand d'Espagne à Jerez. Jorge Lorenzo semble d'ores et déjà à ce point plonger dans une spirale positive que l'on n'est plus loin de penser qu'il ne va pas tarder à nous en gagner une rapidement.
Toute l'actualité Moto GP
Sixième chrono en guise de meilleure performance et une belle gamelle pour Stoner alors que le reste des troupes Ducati est toujours puni au fond de la classe, cette entame de Grand Prix en Espagne n'est pas idéale pour les hommes de Borgo Panigale.
A domicile sous la pression de son public déjà chauffé à blanc en ce premier jour du Grand Prix d'Espagne, Jorge Lorenzo n'a nullement failli et n'a de fait pas déçu en s'octroyant le meilleur chrono de la deuxième séance libre.
La première séance d'essai du Grand Prix d'Espagne qui marque aussi le premier rendez vous européen du Moto GP cette saison a confirmé la bonne forme actuelle des machines Tech'3. Colin Edwards, avec une M. 1 de l'an passé, a ainsi signé le meilleur chrono de l'exercice, devant le duo d'enfer Stoner et Rossi.
C'est le retour en Europe du Moto GP à Jerez et donc de notre Randy de Puniet national qui, après une étape nocturne qatarie en demi teinte, a cette fois bien l'intention de s'installer solidement dans le top 5 de l'élite.
Le péril jeune qui mine plus que jamais le Moto GP s'est encore fait remarquer en s'appropriant une statistique hautement symbolique, celui du podium le plus jeune jamais enregistré dans l'Histoire des Grands Prix. L'événement a eu lieu au Qatar, qui a réuni un trio à la moyenne d'âge de 21 ans et 47 jours.
Ce n'est pas parce que son surnom a été un moment « CapiTrex » que Loris Capirossi est pour autant le dinosaure du plateau Moto GP. Bien qu'avec sa trentaine bien sonnée et sa longue expérience des Grands Prix, il ne peut cacher qu'il fait partie des vétérans du paddock.
Si les troupes officielles Yamaha se préparent à aborder le prochain Grand Prix d'Espagne rongées par certaines interrogations, du côté de Ducati, c'est la certitude de pouvoir bien faire qui prévaut.
Après une modeste cinquième position enregistrée lors du premier Grand Prix de la saison au Qatar, Valentino Rossi se présente à Jerez avec le goût de la revanche dans la bouche. Avoir été le moins bon des Yamaha et ne pas avoir été capable de tenir les avant postes avec les mêmes pneus que le vainqueur à Losail n'est pas le genre de conjoncture de nature à enthousiasmer le septuple Champion du Monde.
Proposer sa biographie alors que l'on vient de tout juste fêter ses vingt ans peut paraître quelque peu présomptueux. Mais c'est pourtant ce que va faire le sémillant Jorge Lorenzo, fraîchement arrivé parmi l'élite du Moto GP et qui lancera lors du Grand Prix d'Espagne à Jerez, l'oeuvre de sa courte vie.