Rossi n'a rien à se reprocher dans ce Grand Prix d'Australie commencé à la quinzième place pour être conclu à la seconde. Yamaha, en revanche peut se poser des questions. La marque n'a rien gagné depuis juin et à Phillip Island, elle a subi la loi d'une Honda satellite.
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Cal Crutchlow continue de poursuivre son incroyable saison en championnat du monde MotoGP puisqu'il s'est offert sa seconde victoire de l'année aujourd'hui à l'occasion du Grand Prix Michelin d'Australie avec une avance de plus de quatre secondes sur Valentino Rossi sous le soleil mais dans la fraîcheur du circuit de Phillip Island.
Crutchlow avait gagné sur le mouillé à Brno, mais il a démontré en gagnant sur le sec à Phillip Island qu'il n'était pas un vainqueur par hasard. Certes, il a profité de la première chute de l'année en course de Márquez, mais pour s'imposer, il a dû aussi mettre au pas Rossi.
Être le manufacturier unique du MotoGP, ce n'est pas pour la bagatelle. Les motards lambda doivent le savoir et ont le droit de profiter sur leur moto des efforts déployés sur les plus grands circuits du monde. Michelin ne pense pas autrement et propose à présent une gamme Power RS qui sera mise à la disposition de la clientèle dès janvier 2017.
Pol Espargaró et le team Tech3 auront été le rayon de soleil de Yamaha dans une journée noire pour la marque d'Iwata. Ses deux pilotes officiels dans les choux, le cadet d'un Aleix quatrième sur la Suzuki assure la présence des trois diapasons dans le trio de tête.
Cal Crutchlow s'élancera dimanche pour le Grand Prix Michelin d'Australie depuis la première ligne de la grille de départ après avoir signé une brillante performance lors des qualifications à l'issue desquelles il s'est adjugé le deuxième temps le plus rapide de tout le week-end.
Il a beau être Champion du Monde depuis une semaine, Márquez ne lâche pas prise. Sur le tracé de Phillip Island rendu dangereux et difficile en raison des conditions météo, il a mis le nez dans la bulle pour s'offrir sa soixante-cinquième pole position de carrière. A 23 ans.
C'est une constante inquiétante pour Ducati qui l'a recruté à prix d'or. Dès que le temps est maussade, Lorenzo est aux abonnés absents. Ce samedi à Phillip Island a été le pire vécu depuis une dizaine d'années si bien que Por Fuera a marqué le pas. Douzième, c'est certes mieux que Rossi quinzième, mais la raison est différente.
Rossi n'a pas connu un beau samedi en Australie. C'est même tout le contraire. Un enfer qui l'a rejeté dans la Q. 1, sa seconde de carrière, avant d'en finir avec une quinzième place. La pire à la régulière depuis Aragon en 2011. Demain, c'est la course et elle est promise sur le sec.
Les conditions difficiles du vendredi se sont répétées ce samedi dévolu aux qualifications sur le tracé de Phillip Island. Avec cette circonstance aggravante que parfois, l'apparition du soleil bouleversait la donne avant le retour de la pluie. A ce jeu de l'opportunité et du gros cœur, Márquez a excellé alors que les Yamaha ont pris l'eau.