Celui qui s'exprime ainsi sur GPOne n'est autre que Carlo Pernat, incontournable du paddock et proche d'un Loris Capirossi qui n'a pas à se réjouir de se retrouvailles avec Ducati. Avec Casey Stoner, et une fois Troy Bayliss, le vétéran italien est pourtant l'un des seuls à avoir porté la Desmosedici sur la plus haute marche d'un podium de Grand Prix.
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Les deux Ducati se sont tirés la bourre dans leur coin lors de ce Grand Prix à Laguna Seca. Avec sa GP11. 1, Valentino Rossi a contenu un teigneux Nicky Hayden qui, avec sa GP11 était dans le même rythme. Une situation qui ne s'explique pas par un quelconque bienfait de l'air du pays pour l'Américain tandis que le tracé californien n'est plus un mystère pour les ténors de la catégorie.
GP11. 1 ou GP11, c'est pratiquement le même résultat qui sort à la fin chez Ducati. Pour cette nouvelle journée en Californie, Nicky Hayden avait préféré retourner au premier modèle après avoir découvert le deuxième lors de l'après-midi du vendredi, pendant la seconde séance d'essai libre.
On savait que des évolutions allaient arriver chez Ducati au moment d'aborder le meeting d'Assen. Mais on était loin de se douter que ce Grand Prix des Pays Bas qui pointe à l'horizon allait mettre à jour une nouvelle génération de Desmosedici, une sorte d'hybride entre la GP11 jusque là en piste et la future GP12, qui, en étant la première 1 000cc à tourner, ne préparait donc pas seulement l'avenir, mais tentait, aussi, d'apporter des solutions au présent.
De retour d'une bataille d'Angleterre particulièrement douloureuse pour ses certitudes, les troupes Ducati se sont remises au boulot sur leur terrain d'entrainement du Mugello pour continuer à préparer la GP12 aux prochaines échéances qui l'attendent.
A côté d'un Valentino Rossi pour le moins dubitatif au sujet de sa prestation sur une Ducati toujours aussi rétive à ses ordres, nous avons eu droit à un Casey Stoner dominateur mais seulement confiant en ses capacités pour la course, à un Pedrosa à la recherche de stabilité, à un Simoncelli ravi, un Hayden surpris et un Lorenzo un tantinet agacé.
Où en est Ducati à l'approche de la période estivale ? Les Grands Prix, à partir, du Mans, vont s'enchainer à vitesse grand V ce qui ne laissera pas beaucoup de temps pour assurer le développement d'une GP11 qui a soumis ces dernières évolutions au lendemain d'un Grand Prix du Portugal marqué par le top 5 de Valentino Rossi.
Le Grand Prix du Portugal laissera des traces dans certains organismes tandis que d'autres pilotes ont eu maille à partir avec leur machine. Côté blessures, on déplore certes un genou toujours mal en point pour notre Randy De Puniet, mais on craint aussi une une petite fêlure sur le côté droit d'une vertèbre pour un Hector Barbera qui a pratiquement suivi Marco Simoncelli dans une violente cabriole dès le départ donné.
Ducati ne lâche pas l'affaire sur sa GP11 qu'il faut modeler selon les indications données par Valentino Rossi. Les rouges sont donc actuellement à pied d'oeuvre sur le tracé du Mugello pour valider sur la piste les modifications apportées sur la dernière née des Desmosedici.
On s'apprête à faire contre mauvaise fortune bon coeur ce week-end chez Ducati. Les rouges vont débarquer à Jerez avec l'expérience d'un Grand Prix du Qatar qui a révélé la distance qui les sépare des ténors de la catégorie.