Deux abandons plus tard à Valence après un précédent meeting à Portimao anonyme, Michel Fabrizio a pu apprécier de toute la considération dont il jouit chez Ducati en s'en allant au Mugello pour des essais privés organisés rien que pour lui.
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Si l'épreuve de Valence a été marquée par un incident de course effrayant qui a laissé sur le carreau le pigiste de Kawasaki Simon Andrews et chiffonné le dégât collatéral Iannuzzo, ce dernier devrait néanmoins tenir le guidon de sa Honda le 25 avril prochain à Assen : « Simon Andrews a soudainement ralenti à 290 km/h et je n'ai rien pu faire pour l'éviter » se souvient l'Italien.
Le septième rendez-vous de la saison 2009 de Moto GP a une nouvelle fois une saveur historique… En effet, après la course de Montmelo, c'est à Assen (Pays-Bas) que le docteur a signé sa 100ième victoire. Mais qui pourra l'arrêter ! ?
Le peloton du quart de litre est peut être celui qui est le plus impitoyable dans l'univers des Grands Prix. Du moins si l'on en juge par les récents incidents qui ont opposé ses principaux protagonistes, dont très peu, à bien y regarder, partiraient en vacance ensembles.
Ce Grand Prix des Pays Bas aurait pu être celui de la relance pour un Mike Di Meglio en mal de sensation avec son Aprilia depuis quelques courses déjà. Jusqu'à pratiquement mi-course, le Français était en lice pour un podium, au moins, puis les chronos se sont quasiment effondrés au point que notre Champion du Monde 125 s'est retrouvé dans les griffes d'un peloton qui l'a taillé en pièces sans qu'il puisse seulement se défendre.
Le passage à Assen a quelque peu décanté la situation au sein d'un Moto GP qui comptait trois pilotes à égalité au championnat avant l'entame du Grand Prix des Pays Bas. De belle manière, Rossi, en signant sa centième victoire absolue, a pris les choses en main, d'un poil devant son équipier Lorenzo tandis que Stoner sauve les dégâts mais pas les apparences.
Voilà Rossi à présent centenaire, un cap inouï passé dans l'allégresse comme à chacune de ses victoires, un nombre conséquent qui donne la mesure du phénomène qui sévit sur les Grands Prix depuis 1996. Treize ans, il a fallu treize saisons au « Doctor » pour en arriver là, avec huit titres mondiaux sous le bras dont six en catégorie reine, qu'elle ait été 500 ou qu'elle soit Moto GP.
Ce n'est pas un Grand Prix des Pays Bas de tout repos qu'a connu notre Randy De Puniet qui a dû batailler ferme pour arracher cette septième place derrière son épouvantail, Toseland. Coup de carénages, visite d'une chicane ont été le lot du pilote LCR qui s'en sort bien malgré une qualification modeste et un départ que ne l'a pas moins été.
C'est un mystère inquiétant qui plane au-dessus de la tête d'un Stoner qui, comme à Barcelone, a terminé son Grand Prix complètement lessivé, pris de violentes douleurs à l'estomac, se tenant à peine sur le podium au point qu'il a renoncé, cette fois, purement et simplement, à la conférence de presse officielle, à la grande surprise de Rossi.
Terol y est passé et Elias n'y a pas échappé. Les commissaires ont eu décidément fort à faire durant ce rendez-vous d'Assen où il a été beaucoup question de chicanes et de ce dernier virage avant la ligne d'arrivée. Jusque là clémente, la justice fédérale a apparemment décidé en Hollande de sévir et d'ouvrir la boite à pénalités.