Troy Corser a confirmé qu'il faudra bien compter sur lui ce dimanche lors des deux manches du mondial Superbike à Assen en signant le meilleur chrono de la séance de réchauffement. L'Australien, troisième sur la grille de départ, veut son podium aux Pays Bas et sa S 1000RR semble effectivement en mesure de le lui offrir.
Ayant découvert à tâtons sa toute nouvelle Triumph dans un mondial Supersport qu'il a intégré seulement lors de la seconde épreuve du calendrier à Portimao, Matthieu Lagrive semble avoir mis le doigt sur le mode d'emploi de la Daytona à Assen.
Lorsque l'on est sur un nuage, tout semble facile. A condition que l'on ne soit pas du côté de l'Island. Ce qui n'a pas été le cas pour Jonathan Rea qui a en revanche sorti un tel chrono lors de la Superpole qu'il a laissé un goût de cendre à ses adversaires.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas chez Yamaha Sterilgarda. Le temps semble loin où Ben Spies jouait le haut du tableau avec une R1 qui a semble-t-il aussi perdu pas mal de sa superbe. En cause, la stabilité générale, un écueil qui a bien failli coûter un gros carton à James Toseland.
La BMW S 1000RR fait déjà sensation depuis le début de la saison en Stock 1 000, où celui qui s'occupait jusque là des Ducati a trouvé la recette pour faire du missile munichois une arme redoutable.
Une quinzième position synonyme de quatrième ligne, cela devient décidément récurrent de voir Noriyuki Haga dans les pires difficultés à l'issue des qualifications du mondial Superbike. Le scénario est immuable : alors que les machines privées de Borgo Panigale n'ont aucune difficulté pour occuper le haut de l'affiche, les officielles Xerox se font plus que discrètes.
Depuis qu'il a posé les roues de sa RSV4 sur le nouveau tracé d'Assen, Max Biaggi n'est pas à son aise. Un constat qui prend d'autant plus de relief que son équipier Leon Camier est en revanche tout feu tout flamme, au point qu'il se retrouve ce soir à commander une seconde ligne potentiellement synonyme de possible podium demain, à l'issue des deux courses.
Il était pourtant arrivé à Assen animé des meilleures intentions. De son propre aveu, la moto marche bien et il n'appartient qu'à lui de rejoindre son équipier Haslam en haut de la hiérarchie. Seulement voilà, les choses n'ont pas tourné comme il l'aurait souhaité.
Le duel a bien eu lieu entre Florian Marino et Jeremy Guarnoni et c'est l'auteur de la position de pointe, sociétaire d'un team Ten Kate comblé, qui a franchi en premier le drapeau à damiers. Guarnoni avait pourtant pris la direction des débats dès l'entame de l'épreuve, mais le compatriote à la CBR a repris son bien une fois la mi-course sonnée.
Les frères Ten Kate peuvent s'en aller dormir tranquille avec le sentiment du devoir accompli. Ce samedi aura été le leur et devant leur public, ils ont la satisfaction de constater qu'aucun pilote peuplant leur box n'a failli dans la conquête de la position de pointe.
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