Enfin ! Oubliées les insoutenables douleurs des blessures subies, les difficultés de décodage d'une Desmosedici qui fait tourner des plus connus que lui en bourrique. Ce Grand Prix des Etats-Unis aura été celui du soulagement pour un Randy De Puniet, qui, paradoxalement, se refait une petite santé sur un tracé qui avait comme un goût de fosse commune pour les troupes de Borgo Panigale.
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Moto GP - Casey Stoner: "La course a été dure et j'ai eu de la chance de boucler le premier tour."
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Vainqueur à Brno, triomphant à Indianapolis, à continuer sur ce rythme, Casey Stoner n'aura peut être pas besoin de se rendre au Motegi finalement. Peut être, d'ailleurs, est-ce son objectif caché ? Quoi qu'il en soit, l'Australien fait étal de tout son art depuis la rentrée estivale et sur le tracé glissant d'Indianapolis, il a fait plus que survoler les débats.
Dani Pedrosa ne se faisait aucune illusion sur une éventuelle victoire avant le départ du Grand Prix des Etats-Unis. Il faut dire que pendant les essais libres, il s'était pris une seconde dans le casque par son équipier Stoner qui a définitivement pris possession de la maison Honda.
Il a dominé de la tête et des épaules son équipier et il a été le poil à gratter d'un Casey Stoner évoluant dans un autre espace temps. Et pourtant, Ben Spies peut nourrir des regrets au moment de faire le bilan de son Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis.
Après une erreur de choix sur le pneu avant à Brno et une poignée de points lâchée à l'arrivée sur un Stoner vainqueur, c'est à nouveau la gomme antérieure qui a décidé du sort d'un Jorge Lorenzo qui, cette fois, s'est fait proprement larguer dans la course au titre.
Quatorzième sur la grille après une qualification désastreuse marquée par une chute, une dixième place à l'arrivée à presque une minute du vainqueur. . . Ce n'est rien de dire que le Grand Prix des Etats-Unis de Moto GP a été loin d'être du même acabit que celui de la République Tchèque pour Valentino Rossi et sa Ducati.
On s'attendait à une démonstration de Casey Stoner dans ce Grand Prix des Etats-Unis où il avait déjà asphyxié la concurrence pendant les qualifications. Cette parade, on l'a eu, mais on peut regretter que Ben Spies ait complètement raté son départ pour ne pas avoir un peu de bagarre.
Marc Marquez a de nouveau marqué de son empreinte cette saison de Moto 2 en brillant sous le soleil d'Indianapolis. Pourtant, l'extinction des feux s'est traduit par un bon départ de Smith qui s'est fait cependant rattrapé par Corsi qui a tenté de prendre les opérations à son compte avant que Marquez et Iannone ne remettent les choses à plat.
Il n'y a rien eu à faire contre un Nico Terol qui a pris, dès le départ donné, la poudre d'escampette pour s'accorder avant la mi-course consommée une dizaine de secondes d'avance qu'il a ensuite tranquillement géré. A vouloir obstinément, et logiquement, le contrer, les autres se sont usés, à commencer par notre Johann Zarco qui a sombré à un peu moins de dix tours du but.
Celui qui a offert jusque là la plus opiniâtre des résistances à Casey Stoner dans le Grand Prix des Etats-Unis de Moto GP, soit Ben Spies, n'a pas rendu les armes. En s'appropriant une séance de réchauffement où les quatre ténors de ce rendez-vous à Indianapolis se tiennent en moins de deux dixièmes, l'ami Ben a montré qu'il ne s'en laisserait pas compter.