C'est un Marc Márquez plus discret qu'à l'accoutumée qui a terminé la première journée du MotoGP en Aragon. Cinquième non seulement derrière trois Yamaha mais aussi son équipier Dani Pedrosa, le double Champion du Monde a temporisé. Il a beaucoup essayé et il promet que la suite sera différente : Marc Márquez :« nous avons essayé beaucoup de choses.
Il y a deux semaines à Misano, les Honda profitaient des travaux effectués en essais privés accomplis sur le tracé qui recevait le Grand Prix de San Marin. Cete fois, c'est Yamaha qui a pris l'avantage sur un circuit d'Aragon arpenté il y a un mois en tests.
Aragon sera le théâtre ce week-end de la 14ème manche du calendrier des Grands Prix. Jorge Lorenzo aura à cœur de remonter ses 23 points de retard au général sur Valentino Rossi alors que Bastianini en compte 55 de passif sur Kent. En Moto2, le titre tend les bras à Johann Zarco.
Ce week-en à Aragon, la colonie française sera orpheline d'un Fabio Quartararo qui poursuivra sa convalescence après une opération de la cheville. Une chirurgie consécutive à une violente chute lors du dernier rendez-vous de Misano.
Johann Zarco jouera ce week-end en Aragon sa première balle de match pour plier la saison de Moto2 en enlevant son premier titre mondial. De quoi déstabiliser le Français ? Pensez-donc. Il reste serein, accessible et calme, comme depuis cette campagne qu'il a faite sienne dans la catégorie.
Ce week-end en Aragon, le Français Johann Zarco jouera sa première balle de match pour enlever un titre mondial en Moto2. L'aboutissement d'une saison menée de main de maître qui l'a porté en tête du classement général avec 93 points d'avance avant d'aborder cette manche du calendrier.
On espérait Fabio Quartararo pour l'exploit d'une première saison historique en Moto3. Puis on s'est dit que Jules Cluzel pouvait le faire en Supersport. Hélas, pour le premier cité, les choses sont plus compliquées qu'escomptées et le voilà maintenant blessé.
Être un pilote professionnel, cela a ses avantages et ses inconvénients. Avant toute chose, il faut avoir un instinct de conservation moins développé que ses contemporains, une condition physique au contraire supérieure et un moral à tout épreuve.
Sa situation en Catalogne était moins mauvaise qu'au Mugello et un peu mieux que celle du Mans. Mais Marc Marquez n'est pas du genre patient et n'a pas la vocation d'un épicier. Alors, animé par la conviction qu'il n'est second de personne, il attaque à outrance.
Elle est loin la victoire du Qatar prise par un Alexis Masbou qui, depuis connaît sa traversée du désert. A chaque occasion, un grain de sable vient enrailler son parcours et la mécanique de sa Honda. Au Grand Prix de Catalogne, aux soucis s'est ajoutée une malchance noire. Jugez-en !
SPONSORISE
