
Si l'automobile n'est plus ce qu'elle était, si la Bourse et les jeunes s'en détournent, si elle est renvoyée au XXe siècle et aux musées, ce n'est pas seulement la faute aux politiques et à l'air du temps.
Si l'automobile n'est plus ce qu'elle était, si la Bourse et les jeunes s'en détournent, si elle est renvoyée au XXe siècle et aux musées, ce n'est pas seulement la faute aux politiques et à l'air du temps.
Les ZFE, c'est fini (ou presque...). Mais alors, peut-on retirer de son pare-brise la vignette Crit'Air qui allait avec, et qu'il a été obligatoire de coller ? Et peut-on se la faire rembourser ? Minute papillon ! Voici les réponses à ces questions légitimes.
Les députés ont voté à 275 voix pour contre 252 pour en finir avec les zones à faibles émissions. Mais avant d'être définitivement adopté, et appliqué, le texte, inclut dans la loi de "simplification" doit en passer par les arcanes de la commission mixte paritaire avant de revenir à l'Assemblée.
De la fin des ZFE, proposée par le RN et approuvée par LFI, à la reprise du chantier de l'A69, l'"écologie punitive" n'a plus le vent en poupe. Mais ce terme ne cache-t-il pas un argument démagogique ? Un leurre populiste destiné à jouer sur la corde sensible du citoyen automobiliste ?
L'ACTU DE LA SEMAINE EN PHOTO - Un gros SUV peut-il avoir vocation à être sportif ? La question est posée avant même les essais du nouvel Alpine A390. Loin de Dieppe, à l'Assemblée nationale, les députés ont approuvé la suppression des zones à faibles émissions.
Une majorité de parlementaires s'est exprimée le 28 mai contre les ZFE, ou plutôt, elle a "approuvé leur interdiction". Si ce rejet n'est pas encore entériné officiellement, car il doit suivre les arcanes administrativo-politiques, les zones à faibles émissions sont désormais dans un état de mort clinique.
Le dispositif du gouvernement pour inciter à acquérir une voiture électrique sera de nouveau en place à partir de la rentrée prochaine. Seulement, les Zones à faibles émissions pourraient bénéficier d’un avantage.
L'INFO DU JOUR - Le "Roquelaure" qui s'ouvre ce 12 mai au ministère de la transition écologique débute par une bonne nouvelle : les émissions de dioxyde d'azote sont en baisse dans les villes françaises de 31 % depuis 7 ans. Une chute que les opposants aux ZFE devraient exploiter.
Voilà encore un nouveau sondage qui illustre l’aversion des Français pour ces zones tracées en ville où la circulation exclut les voitures les moins récentes. Près de 8 Français sur 10 disent ne plus vouloir entendre parler de ce dispositif.
C’est une poignée de députés réunis en commission qui a voté l’abrogation des ZFE contre l’avis du gouvernement. Peut-on enfin tirer une croix sur ce dispositif dont l’utilité devenait contestable et qui risquait de faire ressortir les gilets jaunes des boîtes à gants ?
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