Les autos autonomes testées de l'autre côté de l'Atlantique par Uber sont à l'arrêt. Vendredi, l'une d'elles a été impliquée dans un accident. Un souci supplémentaire pour la société américaine.
C’est une nouvelle pierre dans le jardin de l’enseigne Uber qui commence à ressembler à une carrière. À force de jouer à la marge, le spécialiste du véhicule de transport avec chauffeur venu de Californie se prend les pieds dans le tapis. Même son grand patron Travis Kalanick est dans le collimateur après des révélations sur la culture sexiste, violente et débauchée qui règnerait au sein de l'entreprise. Comme si cela ne suffisait pas, voici à présent ce logiciel secret destiné notamment à éviter que ses chauffeurs ne soient contrôlés par les autorités.
La course au véhicule autonome commence à s’exacerber entre les spécialistes de la question. Il faut dire qu’avec la multiplication des start-up fondées par des savants venus d’entreprises elle-même engagées dans ce challenge, la fuite des informations allait devenir inévitable. Leur confidentialité est donc mise à mal et c’est ce que révèle cette plainte qui fait grand bruit car mettant aux prises deux géants : Waymo, soit ex-Google Car, et Uber avec sa filiale Otto.
Voilà une affaire qui va attirer l’attention des 40 millions d'utilisateurs mensuels actifs d'Uber. Une procédure de divorce que tribunal de grande instance de Grasse dans les Alpes Maritimes va étudier avec la plus grande attention puisque pas moins de 45 millions d'euros de réparation sont demandés à l'entreprise américaine par le plaignant. Un époux infidèle confondu parce qu’il a commandé les services d’Uber en utilisant le téléphone portable de son épouse.
Comment faire son beurre chez Saint Uber ? La situation crème du secteur des véhicules de transport avec chauffeurs est allée de mal en pis en France où ses servants se sont considérés comme des vaches à lait. Ils ont découvert la globalité de la différence qui existe entre les taxis et eux. Le conflit social est en course et il peut s’avérer assez violent. Où en est-on ? Voici un dernier point de situation.
Le spécialiste des véhicules de transport sans chauffeur Uber a réussi un joli coup en se mettant dans la poche le groupe Daimer-Benz. Ce dernier lui fournira des voitures pour son activité dans un futur proche. Mais les chauffeurs de la plate-forme américaine n’ont pas à se réjouir de cette nouvelle. Ils ne rouleront pas en Classe S pour autant et, même, ils risquent de ne plus rouler du tout. Puisque l’accord porte sur la mise à disposition de voitures autonomes.
Voilà une idée qui pourrait vous réconcilier avec le rite de l’apéro. Une célébration logiquement en perte de vitesse du fait que, plus que jamais, entre boire ou conduire, il faut choisir. Mais si avec le breuvage vous croquer des chips venues d’une certaine enseigne, vous n’aurez plus à vous inquiéter de votre taux d’alcool dans le sang. Et s’il dépasse le taux légal, il y aurait même un VTC à la porte pour vous ramener chez vous. Explications.
Renault prend le même chemin que Volkswagen. Non, cette fois, il n’y a aucune allusion perfide à un « dieselgate » qui enfume de plus en plus les constructeurs automobiles. Fiat Chrysler y compris. Il s’agit ici plutôt d’un chemin pris selon un mode dit du « ride sharing ». Un terme générique rassemblant ces nouvelles technologies de transport mises à jour par des startups actuellement rachetées à tour de bras par des constructeurs automobiles bousculés dans leur cœur de métier. Ainsi, Volkswagen a déjà le géant du taxi Gett dans sa nébuleuse. Renault aura Karhoo.
C’est une étude inédite qui est à prendre comme un réel avertissement. Alors que le domaine du transport à la personne est focalisé sur les conflits entre taxis et VTC, ou les luttes internes opposant les mêmes véhicules de transport avec chauffeur avec leur employeur, dans l’ombre on travaille pour mettre tout ce beau monde au chômage. La puissante combinaison entre l’informatique et la voiture autonome éliminera en effet l’équation humaine dans la conduite de la personne.
Les chauffeurs VTC se sont rappelés au bon souvenir de tous en cette entame d’année 2017. Ils avaient quitté la précédente année en suspendant un conflit social dont la cible est la politique globale de l’enseigne Uber. Ils avaient promis qu’ils reprendraient le collier une fois la trêve des confiseurs passés. Promesse tenue. Et le 16 janvier, ça pourrait être bien pire…