Le groupe indien Mahindra, qui possède Pininfarina, a décidé de donner un nouveau départ au designer/carrossier en lui donnant la dimension de constructeur. Il s'agira évidemment d'autos de luxe, et le premier, vous l'aurez deviné, sera un SUV. Il aura droit à une propulsion électrique.
Le salon de Genève a été l'occasion pour Paulo Pininfarina, le chef du studio de design et carrosserie, de faire le point sur la situation et notamment sur les décisions prises par la maison mère Mahindra, qui pourraient amener la maison italienne à devenir un constructeur à part entière. Et Pininfarina pourrait d'ailleurs se servir des autos Rimac pour produire une première supercar.
Le designer Pininfarina est un habitué du salon de Genève. Situé non loin des locaux du studio, la capitale de la Suisse romande accueillera cette année un nouveau et énième concept, baptisé HK GT Concept. Il s'agit d'une sportive électrique dotée d'un prolongateur d'autonomie sous la forme d'une micro turbine.
Cette fois, c’est fait. C’était dans l’air depuis un petit moment et ce week-end, l’idée avait repris de la vigueur. Pour Noël l’Indien Mahindra allait s’offrir le nom de la haute couture Pininfarina. Autrefois maître des courbes des automobiles les plus huppées, l’enseigne italienne croulait sous la pression économique. La voilà sauvée. Y-a-t-elle perdu son âme. Pour l’instant non.
Mahindra et Pininfarina sont en relation depuis déjà le mois de mars dernier et ils se connaissent bien depuis que le premier cité a embauché un certain Hubert Tassin, un ancien concepteur du second. C’était déjà en 2013. Une relation qui n’est plus loin d’aboutir à un mariage. Le blason indien va s’offrir l’illustre enseigne italienne sans doute avant Noël. Ce ne serait qu’une question de tampon administratif.
Nous l'avons remarqué lors du dernier salon de Genève, le badge Pininfarina a disparu des flancs de la nouvelle Ferrari 488 GTB. La mythique carrosserie ne cesse de se battre pour sa survie qui passe logiquement pas des contrats exotiques. Le nouveau South East Motor DX7 d'origine chinoise est signé Pininfarina, il a été dévoilé au salon de Shanghai.
La situation économique du mythique carrossier Pininfarina est extrêmement compliquée depuis plusieurs années maintenant. Les dernières Ferrari ne sont plus signées du blason qui les a accompagnées durant plusieurs décennies et pour espérer continuer à exercer, il va falloir trouver un repreneur. Selon les dernières informations, ce pourrait être l'Indien Mahindra qui ferait office de sauveur.
Ferrari avait confirmé il y a quelques semaines la mise en production de 6 exemplaires d'un modèle inspiré du concept Sergio de Pininfarina. Cette auto présentée au public pour la première fois a été livrée à Abou Dhabi lors des Finales Mondiales de la firme à son propriétaire, la Royal Auto Gallery des Emirats Arabes Unis. Le charme s'est un peu évaporé, il faut l'admettre.
S'il en est un pour qui Pininfarina signifie quelque chose, c'est bien James Glickenhaus. L'homme à la Ferrari P4/5 qui a lancé la mode des projets spéciaux en s'adressant directement à Pininfarina (et pas à Ferrari) est un amateur du carrossier plus encore que de la marque au cheval cabré, il vient d'élargir sa collection en se portant acquéreur de la légendaire Modulo.
Le concept car présentée à Genève en 2013 par Pininfarina s'appelait Sergio et arborait le blason Ferrari. Sa construction était un hommage au patron emblématique de l'entreprise disparu quelques mois plus tôt. Selon certains sites généralement bien informés, Ferrari aurait accordé à Pininfarina l'autorisation de construire 6 exemplaires de ce modèle.