
La France espérait voir les flottes professionnelles s’électrifier à toute berzingue. Cinq ans après la loi d’orientation des mobilités (LOM) et quatre ans après la loi Climat et résilience, la transition avance moins vite que prévu.

La France espérait voir les flottes professionnelles s’électrifier à toute berzingue. Cinq ans après la loi d’orientation des mobilités (LOM) et quatre ans après la loi Climat et résilience, la transition avance moins vite que prévu.

À partir de l’année prochaine, un malus supplémentaire basé sur les voitures d’occasion sera appliqué. Toutefois, il n’y a vraiment pas de quoi paniquer.

Ça va faire mal. Le projet de loi de finances 2026, présenté mardi de la semaine dernière, contient sa cohorte de mesures concernant la fiscalité automobile. Et sa trajectoire concernant le durcissement du malus reste inchangée. Il prévoit qu’en 2028, le malus maximal commencera à 187 g/km de CO2 et se montera à… 100 000 € ! Et le plus petit malus sera exigible dès 98 grammes.

Mercredi 9 juillet 2025, l'ancien ministre et Président de la conférence Ambition France Transports Dominique Bussereau a remis un rapport au ministre des Transports Philippe Tabarot. Un rapport sur le financement de l'avenir des mobilités. Et dans le lot, un projet de durcissement du malus au poids, qui pourrait rapporter encore plus aux finances de l'état. Qui a dit "automobiliste vache à lait" ?

Le financement du futur leasing électrique ne reposera plus sur les aides publiques mais sur le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE), acquité par des entreprises privées qui ne manqueront pas de répercuter ces dépenses dans le coût de final leurs produits. Entre baisse des aides et hausse des dépenses, l'électrique va coûter plus de fric... à ceux qui n'en ont pas.

Hormis pour les véhicules importés, le malus épargne aujourd’hui les voitures d’occasion. Mais cela changera dès l’année prochaine avec un barème dégressif cependant, et à la clé des montants parfois élevés.

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L'adoption définitive du projet de loi de finances 2025 début février a entériné un durcissement des malus, cette année et celles à venir. À la fois le malus CO2, et le malus au poids. Voici les barèmes complets, pour l'un comme pour l'autre, qui s'applique depuis le 1er mars.

En France, l’achat d’une voiture se solde souvent par un, voire deux malus. Des pénalités qui s’ajoutent à des prix pratiqués par les constructeurs particulièrement élevés. Pourtant, sous certaines conditions, il est possible d’alléger la facture.

Le malus CO2 va être renforcé. À compter du 1er mars 2025, le seuil de déclenchement sera abaissé et le plafond des pénalités augmenté. Cela va accroître le nombre de voitures impacté, notamment parmi les modèles les plus courants.

Alors que l’avantage en nature sur les voitures électriques a été prorogé jusqu’en 2026, les loueurs longue durée s’inquiètent de l’augmentation de la fiscalité sur les voitures de fonction thermique et des conséquences pour les entreprises et les salariés.
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