Il faut s’en persuader, Paris en 2020 ne ressemblera pas vraiment à la capitale actuelle. Il y aura des engins surfant sur la Seine, des minibus autonomes et une circulation expurgée autant que faire se peut de sa circulation automobile. Les projets pour la place de l’Opéra en ce sens n’étaient que des éléments précurseurs à une offensive plus vaste. Car on apprend aujourd’hui que ce ne sont pas moins de sept places qui vont entrer en lutte contre les déplacements en voiture.
Notre époque est particulière et elle nous amène à une vigilance de tous les instants une fois sorti de notre pré carré. Une mobilisation d’autant plus difficile qu’elle ne doit pas pour autant nous faire sombrer dans la paranoïa. Une conjoncture qui se retrouve sur le bord même de la route où la solidarité peut vite tourner à la spoliation. A ce titre, une technique semble en vogue ces derniers temps : le vol par ruse appelée « au pneu crevé ».
Voilà une nouvelle qui montre combien il faut être vigilant sur les communiqués des entreprises et des industries lorsqu’il s’agit de parler emploi. Alors que le 20 février dernier, Michelin assurait non seulement qu’il n’y aurait pas de licenciements parmi son personnel mais, qu’en plus, 1 000 effectifs supplémentaires étaient prévus, ce sont 494 postes que le même bibendum ferme à Clermont-Ferrand. Contradiction ? Tout est question d’interprétation.
Recalée ! La nouvelle épreuve du code de la route n’a même pas encore eu l’occasion d’être mise en œuvre que la voilà en constat d’échec. En cause, ces nouvelles questions à intégrer dans l’examen, 1 000 interrogations supplémentaires à proposer aux candidats dès le 18 avril prochain. Une échéance bien trop proche clame un Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) qui appelle à la manifestation lundi prochain.
Dans un secteur parisien du transport à la personne déjà en ébullition, voici une nouvelle proposition qui sera une concurrence de plus à des taxis et autres chauffeurs VTC à couteaux tirés. Il s’agit du minibus autonome qui fait certes déjà son œuvre du côté de La Rochelle pour des petits trajets. Mais à Paris, on est plus ambitieux. On s’est même fixé une échéance : 2020. Ce qui est déjà demain.
Chose promise, chose due ! Renault avait annoncé il y a quelques jours de nouvelles embauches sur le territoire national en contrat de travail à durée indéterminée. Un besoin se chiffrant à 1 000 effectifs, un cap symbolique tandis que les comptes du losange confirment une santé retrouvée. Les premiers recrutements sont lancés puisque le constructeur tricolore recrute près de 400 CDI pour ses usines françaises.
Il y a quelques jours, Renault faisait sensation en promettant l’embauche de 1 000 salariés en CDI sur un territoire national sinistré dans le domaine de l’emploi. Une bonne nouvelle synonyme de bonne santé pour l’entreprise au losange. Aujourd’hui, on apprend que ce ne sera pas la seule entreprise tricolore à embaucher dans la même proportion. Ainsi, le manufacturier Michelin.
C’est une histoire qui se déroule du côté de Vaudeville, ce qui ne s’invente pas. Mais pour le coup, on parle d’une agglomération traversée par la RN57. Une route arpentée le 13 décembre 2014 à 2 h 22 du matin par un Nancéien de 35 ans dans le sens Epinal-Nancy. Limité à 110 km/h, l’axe, à cette hauteur, est surveillé par un radar. Ce dernier l’a repéré à 117 km/h. Un flash qui rayonnera jusqu’à Nicolas Sarkozy.
Le quotidien Le Figaro publie aujourd’hui son expertise sur le travail des radars en France. Et ce qu’il rapporte à la Sécurité routière. Une expression à prendre au sens propre comme au figuré. Au bilan, dans une conjoncture où l’on estime que les vitesses moyennes ont augmenté de 1 à 4 km/h selon les réseaux, le nombre d'automobilistes flashés en 2015 est resté stable par rapport à 2014. Il est aussi des endroits où l’on risque plus de se faire tirer le portait que d’autres. Le même Figaro a dressé une carte du pays pour nous éclairer.
Sachez-le, la famille des radars est prolifique. Une nouvelle progéniture est en effet arrivée dans ce qui se présente à présent comme une véritable dynastie. Du fixe au mobile en passant par ceux des feux rouges et même des leurres, on croyait la postérité largement assurée. Mais non, on en avait oublié un : le radar de Stop.