60 000 tablettes et smartphones pour la gendarmerie
Utiliser son téléphone portable en conduisant est formellement interdit mais l’usage du même appareil sera de plus en plus répandu lors des contrôles routiers effectués par la gendarmerie. Celle-ci poursuit en effet sa révolution numérique développée depuis 2014 dans un projet baptisé Neogend. 60 000 tablettes et smartphones arrivent pour équiper les gendarmes.
Se faire contrôler les pièces afférentes à la conduite et à la circulation de son véhicule par un gendarme maniant un téléphone portable ou une tablette numérique a vocation à devenir la règle sur le bord de la route. La gendarmerie, en tout cas, se donne les moyens pour consacrer cette procédure qui est aussi promise comme un gain de temps pour l’usager.
Les gendarmes vont ainsi utiliser d’ici la fin de cette année une flotte de 60 000 tablettes et smartphones. Chaque appareil sera doté d’un lecteur de bande dite MRZ, avec lequel il sera possible de scanner les cartes grises et les pièces d’identité. Les informations prises iront consulter automatiquement celles des bases de données. Si tout fonctionne bien et que le réseau est disponible, la procédure devrait gagner un temps précieux tant pour le contrôleur que pour le contrôlé.
Au passage, les appareils mobiles pourront aussi aider les agents à préremplir des plaintes, que les usagers iront signer en gendarmerie. Cette initiative représente 20 millions d’euros de budget ; les appareils ne sont pas achetés, mais loués. La flotte compte des tablettes Sony, et des smartphones Samsung. Un système d’exploitation dédié et exclusif leur est attribué. Les gendarmes auront aussi accès à une boutique spéciale, ainsi qu’à un nuage privé et sécurisé. On n’arrête pas le progrès.
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