L’aéroport Roissy Charles de Gaulle n’est franchement pas ce qui se fait de mieux en matière d’accueil et de bonne humeur de ses personnels. Sans parler des rabatteurs vous poussant avec une telle dextérité vers des taxis que l’on croirait mis en œuvre un plan d’évacuation d'urgence. Bref, la zone ne respire pas la sérénité, mais on y travaille à CDG. "Paris Aéroport" se lance dans des expérimentations sous le label "Hub innovation", qui est destiné à changer son image et en faire l'aéroport le plus innovateur du monde. Une des vedettes de l’ambition est Stan le robot. Qui gare votre voiture tout seul.
Cette statistique remonte à 2015, mais elle est d’une brûlante actualité. Un sénior qui traverse une rue ou une chaussée est en danger. Si près d'un piéton sur deux morts sur les routes en 2015 était âgé de plus de 65 ans, en 2016, parmi les victimes à pied, 49 % étaient âgées de plus de 65 ans et plus d'une sur trois de plus de 75 ans, alors que cette dernière tranche d'âge ne représente que 9 % de la population. Par ailleurs, 87 % des piétons de plus de 75 ans tués sur les routes le sont en ville, la plupart du temps en traversant la rue. De quoi légitimer une campagne de sensibilisation.
C’est le miracle parisien, comme un tour de magie, issu tout de même d’un tour de force politique. Mais à la veille d’une inauguration d’un « Parc des Rives de Seine », qui qualifiera ce que l’on identifiait avant comme les berges de Seine, l’annonce est très opportune. Voilà que l’on nous ressert le bien-fondé d’une piétonnisation des voies de la capitale, à l’aune d’un résultat distillé par ses instigateurs : la mairie de Paris.
C’est ce que l’on pourrait appeler une révolution de palais qui s’est déroulée au sein du capital du groupe automobile français PSA. Ce dernier, mal en point en 2014, avait demandé de l’aide à l’État et ouvert ses portes au constructeur chinois Dongfeng pour continuer à subsister. Une époque aussi marquée par l’installation de Carlos Tavares aux commandes. Nous sommes en 2017 et le lion a retrouvé de sa superbe. L’État récupère donc ses billes. Mais ne quitte pas la partie pour autant.
Au pays des amendes et des prunes pour les automobilistes il était normal qu’un ébéniste trouve son bonheur dans la construction d’une voiture. Un tour de force réalisé par un certain Michel Robillard qui a réalisé une 2 CV qui envoie du bois. Car l’œuvre ne veut pas seulement s’exposer. Elle veut véritablement rouler et prendre racine dans la circulation quotidienne. Une nouvelle branche ?
Opel y a échappé en début de semaine pendant que Renault était visé dès la semaine passée. Cette fois, c’est Fiat qui va connaître la procédure judiciaire en France. Les conséquences, une fois encore, d’un « dieselgate » commencé par Volkswagen. Et poursuivi par d’autres. Par qui ? C’est justement ce que cherchera à savoir cette information judiciaire ouverte par le parquet de Paris.
Cela peut paraître lointain et nébuleux comme sujet, mais il devient vite une brûlante préoccupation lorsque l’accrochage arrive et qu’il faut réparer. Une procédure où les assurances s’engagent et au cours de laquelle les experts entrent en action. Ces derniers n’ont pas d’amis même si, souvent, à la lecture de leur verdict, on se demande parfois s’ils n’ont certains intérêts. Mais ne leur jetons pas la pierre. Un arrêté de la Cours de cassation leur a reconnu un rôle économique. Ce qui n‘est du tout du goût des réparateurs.
Apparemment, il n’y a pas de fatalité. Ce n’est pas parce que l’on est un constructeur de voitures dont la gamme est composée d’une motorisation diesel que l’on est forcément en infraction avec les normes antipollution. C’est du moins ce qui ressort des conclusions d’une Répression des fraudes française qui devient le cauchemar des marques automobiles. Sauf pour Opel. À qui rien n’est à reprocher.
C’est une mesure qui mérite d’être éclaircie car imaginer qu’elle soit applicable en l’état relève du miroir aux alouettes. En vigueur depuis le 1er janvier l’interdiction annoncée des vitres surteintées se caractérise surtout par son opacité. Les forces de l’ordre œuvrent portant puisqu’on annonce 12 000 verbalisations. Mais il y a aussi beaucoup de classements sans suite.
C’est un rapport sénatorial qui fait mal et qui pose question alors que, par ailleurs, certains péages augmentent et que, de plus en plus, notre quotidien routier est rythmé par des restrictions de circulation et des limitations de vitesse temporaires. La cause ? La dégradation régulière de nos infrastructures routières. C'est la compétitivité de notre pays et la sécurité des usagers qui est en jeu. Les Nationales et les Départementales se délabrent, mais aussi les autoroutes payantes.