Li Shufu a investi 7,5 milliards d'euros dans Daimler, ce qui fait de lui le premier actionnaire d’un groupe par le fait plus tout à fait allemand. Le Chinois est aussi le président du constructeur automobile chinois Geely, un nom qui n’est donc plus marginal mais de plus en plus majeur. Et il compte bien prendre tout l’espace que sa stratégie financière lui a donné. La preuve avec cette dernière sortie relayée par l’agence Reuters au cours de laquelle il est question de stratégie.
C’est une nouvelle forme de la vente automobile qui fait son apparition et c’est en Chine que va se vivre cette expérience inédite. Deux acteurs, le constructeur américain Ford et la compagnie chinoise Alibaba, ont ainsi décidé de concevoir un distributeur automatique de voitures. De prime abord innovant et amusant, les conditions nécessaires pour avoir accès au système laissent néanmoins entrevoir un monde très inquiétant…
Avec des ventes de 3008 qui cartonnent et un moteur essence Puretech largement choisi par la clientèle, Peugeot a dû employer les grands moyens en augmentant nettement les importations de Chine. Le constructeur confirme que sur le premier semestre 2018, quelque 90 000 moteurs essence seront importés de Chine pour suivre la cadence.
Ce que vous avez sous les yeux est une Mercedes, ou plutôt une auto issue de la joint-venture entre le géant allemand et son partenaire chinois BYD. La jeune marque ne produit que des électriques, et cette Denza 500 est la dernière née avec, vous l'aurez deviné, 500 km d'autonomie.
Renault progresse vite en Chine, avec une croissance soutenue en 2017. Mais la marque au losange part de zéro, et elle compte atteindre assez rapidement les 400 000 ventes annuelles. Une barre qui pourrait être franchie grâce à la vente en ligne, dans le cadre d'un partenariat entre Renault et le géant chinois Alibaba.
Si on avait encore quelques doutes au sujet de la mainmise chinoise sur Daimler, le patron du groupe fleuron de l’industrie allemande les a dissipés. Dieter Zetsche, président du directoire, a en effet commenté l’arrivée du président de Geely Li Shufu au capital du constructeur automobile allemand en précisant qu’à cette aune, toute alliance industrielle future dépendrait de l'accord de son partenaire chinois BAIC. En la circonstance, Daimler n’est donc plus maître de son destin.
Il y a exactement une semaine, c’était stupeur et tremblement dans une Allemagne qui se réveillait de son week-end avec son fleuron Daimler devenu chinois. Une opération rondement menée par un certain Li Shufu, fondateur et président du chinois Geely, ambitieux et stratège qui par un montage savant s’était constitué une participation de 7,5 milliards dans Daimler. Synonyme d’actionnariat majoritaire. Un si beau coup qu’il faut maintenant rassurer…
La Chine va forcer les constructeurs à collecter et recycler les batteries usagées des voitures électriques. Une nécessité écologique, qui pourrait permettre de sauvegarder des emplois si on en faisait de même en France.
Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
Au lendemain de la prise de pouvoir capitalistique chinoise au sein de l’institution automobile et industrielle Daimler, aurait-on la gueule de bois en Allemagne ? Visiblement, le coup n’était pas préparé puisque, ce lundi, c’est la ministre de l’Économie Brigitte Zypries qui est montée au créneau sur un sujet qui, visiblement, l’inquiète. Mais c’est tout de même un peu tard…