Ce sera peut-être la mesure la plus médiatique et symbolique de 2017 pour Anne Hidalgo : une voie réservée aux vélos sera bientôt mise en place sur la plus belle avenue du monde. La maire de Paris a aussi confirmé l'arrivée d'un nouveau type de transport écologique sur les quais hauts rive droite.
C’est reparti. Les particules fines sont repassées à l’offensive, véritables enzymes gloutons de la réputation automobile dans les rues de nos villes. Anne Hidalgo a remis son armure pour reprendre l’offensive et réclamer la circulation alternée tandis que les Français mis en accusation veulent se racheter une conduite en délaissant le diesel pour l’essence. Paris sous le smog est le cliché à la mode. Pourtant, on nous dit bien que ces particules sont invisibles. Allez comprendre… Manipulation ? Et si l’on parlait un peu du chauffage au bois ?
C’est un intéressant point de vue qui est développé dans les colonnes du Figaro par un Éric Verhaeghe auteur d’un ouvrage « Ne t'aide pas et l'État t'aidera », paru en janvier de cette année aux éditions du Rocher. Il réagit à l’hystérie qui a saisi ces dernières semaines une classe politique de gauche convertie à l’écologie punitive et habité par un mépris d’une petite classe moyenne française en son temps qualifié de « sans dents » par le Président et bientôt sans voiture. Car c’est cette masse laborieuse qui va se retrouver d’ici huit ans sans moyen de locomotion.
Paris sort de quatre jours de circulation alternée consécutifs à un pic de pollution aux particules fines. Ce week-end est un armistice car l’offensive contre l’automobile reprendra dès la semaine prochaine. Une charge menée par la maire Anne Hidalgo qui veut éradiquer l’automobile de sa cité en clamant à qui veut l’entendre que l'essentiel de la pollution atmosphérique provient des véhicules. Un mensonge.
La pollution à Paris est un sujet brûlant de l’actualité mettant en première ligne le citoyen lambda touché dans sa santé et dans sa liberté de circuler. C’est aussi une foire d’empoigne politique autour de mesures de restriction sur le trafic automobile aux bonnes intentions affichées mais aux effets peut-être plus nocifs que bénéfiques. C’est dans cette ambiance tendue que la mairie de Paris a décidé de lancer une campagne de communication pour légitimer ses initiatives, au quatrième jour d’une politique de circulation alternée. Une démarche hélas emprunte de stigmatisation des véhicules et de culpabilisation des conductrices et conducteurs.
Fabrice Eboué a fait le buzz dimanche en s'en prenant violemment à Anne Hidalgo et à la Journée sans voiture organisée à Paris. Un coup de gueule auquel la Maire a répondu sur Facebook avec plein d'ironie. L'humoriste vient d'en remettre une couche.
Sans surprise, le projet a été approuvé à la majorité. Les voies sur berges rive droite sont définitivement fermées à la circulation sur 3,3 kilomètres. Elles étaient empruntées chaque jour par plus de 40 000 véhicules.
Dimanche, c'est la Journée sans voiture à Paris + les réactions des automobilistes parisiens (vidéo)
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Les Parisiens sont invités à laisser leur véhicule à moteur au garage ce dimanche 25 septembre. La Mairie organise en effet la deuxième édition de la Journée sans voiture. Le périmètre où la circulation sera controlée représente près de la moitié de Paris intra-muros. Caradisiac a également demandé aux automobilstes parisiens ce qu'ils en pensaient.
L'association 40 millions d'automobilistes a déposé devant le tribunal administratif de Paris les 50 premiers dossiers de demandes d'indemnisation de conducteurs possédant une voiture bannie de la capitale car jugée trop polluante.
Cette interdiction de circuler à Paris pour les vieilles voitures et vieilles motos, plus j'y pense, plus ça me choque. Et plus je creuse le sujet, plus ça m'apparaît comme une authentique fumisterie.