Circulation: on veut exclure les gens les plus modestes de Paris
Le président de l’association 40 millions d’automobilistes Daniel Quéro était l’invité du média Sud Radio ce week-end et il n’a pas été tendre avec la politique routière mise en place par Anne Hidalgo à Paris. Dans l’émission "Ça roule", Daniel Quéro a regretté, au contraire, que ça ne roulait plus dans la capitale tout en s’inquiétant pour les classes les plus modestes qui, à terme, n’auront plus droit de cité.
L’association 40 millions d’automobilistes est peut-être une association nationale mais elle passe la moitié de son temps à s’inquiéter contre une politique parisienne au relents d’autophobie. Son objectif semble tourner autour d’une obsession : celle d’éjecter totalement la voiture de Paris. L’alibi ? : une recherche de la qualité de l’air qui ouvre la voie à une écologie punitive qui aboutit à une épuration sociale. Car Daniel Quéro le dit tout net : ce sont les catégories les plus modestes que l’on veut exclure de Paris.
Le président de l’association déclare ainsi : « il y a eu les voies sur berges mais aussi l’interdiction de rouler pour les véhicules anciens. Cette politique vise à exclure d’abord les gens les plus modestes de Paris ». Par ailleurs, les initiatives de la maire de Paris semblent susciter de plus en plus de doutes. Dans un article publié le 12 juillet dans le Figaro, l'essayiste Serge Federbusch affirme ainsi que les automobilistes Parisiens et les usagers des bus de la capitale "vivent un enfer à cause d’Anne Hidalgo".
Enfin, une récente étude qui a été faite par la région Île-de-France dit que la pollution a augmenté de 53 % dans le centre de Paris depuis les mesures prises par Anne Hidalgo et son équipe pour ce qui est de la circulation routière dans la ville. Le combat ne fait que commencer et il est d’importance : la politique parisienne pourrait inspirer d’autres villes de France.
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