2. Sur route : le confort avant tout

Vu le gabarit du GLS, les motorisations disponibles sont forcément puissantes. Ainsi, en essence, on trouve le GLS 400 de 333 ch, le GLS 500 de 455 ch (+20 ch qu’avant le restyling) et la gamme est chapeautée par la version AMG forte de 585 ch soit 28 ch de plus que précédemment. Moins de folie en diesel avec le 350d bien connu qui développe 258 ch. C’est justement cette version que nous avons eue à l’essai.

Premier constat avec un poids avoisinant les 2,5 tonnes, les 258 ch et les 620 Nm de couple représentent le minimum vital. Il faut dire que le principal point fort de ce GLS n’est pas son dynamisme, d’autant plus que la boîte automatique 9G-Tronic n’est pas la plus rapide de la catégorie mais elle fait preuve d’une grande fluidité dans les passages de rapports. Conséquence de la masse à mouvoir, difficile de faire tomber la consommation en deçà des 10 litres/100 km et on peut même monter facilement à plus de 13 litres quand le pied droit vient à s’alourdir. Le confort est d’ailleurs le point fort de ce GLS qui permet à tous les occupants de voyager sereinement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les mouvements de caisse sont très bien contenus et il en est de même du roulis. Sur autoroute, le confort est même royal avec un amortissement quasi parfait. Pas de doute, c’est son terrain de prédilection. Quand la route devient sinueuse, le GLS perd de sa superbe sans être ridicule pour autant. Sans surprise, les enchaînements de petits virages ne sont pas sa tasse de thé favorite et c’est dans ce genre de situation que le poids se fait le plus sentir notamment lors des changements d'appui, et ce malgré toutes les assistances électroniques. Les lois de la physique sont toujours les plus fortes.
Si vous avez l’esprit aventureux, sachez qu’il est possible de s’amuser hors des sentiers battus. Un pack offroad existe bel et bien en option au prix de 2 300 € mais franchement vu le prix du GLS et l’absence totale de protection de carrosserie, difficile d’imaginer aller gambader dans la nature sans penser au coût des réparations.