2. Sur route : l'automatique, enfin !
Si l'on peut considérer que ces nouveautés extérieures comme intérieures ne sont que des évolutions stylistiques et de mises à niveau, les vraies innovations sont mécaniques. Nouvelles motorisations tout d'abord. Déclinées autour du bloc 2 litres dCi, elles sont proposées en 120, 145 et 170 chevaux. Au passage, ce 2 litres remplace le 1,6 litre de la troisième génération du Trafic qui lui-même remplaçait le 2 litres de la deuxième génération. Retour aux sources en quelque sorte. Sauf que le 2 litres d'aujourd'hui n'a évidemment que peu de rapport avec son ancêtre, ne serait-ce qu'en matière d'émissions polluantes puisque celui d'aujourd'hui passe les normes Euro6d Temp. Autre changement, le Trafic 2019 abandonne la technologie bi-turbo (Twin Turbo), apparue sur la précédente génération, pour un turbo unique à géométrie variable. Lequel Twin Turbo trouve sa place sur le nouveau Master !
Le cœur de gamme de ce nouveau Trafic est composé du 145 chevaux, qui est donc proposé avec la boîte manuelle à six rapports ou l'EDC. Ainsi motorisé, le Trafic est un véhicule homogène, apte à répondre à la plupart des usages, sur route ou en ville, quel que soit l'aménagement ou l'équipement. Le silence de fonctionnement est notable. Un ton au-dessus apparaît le 170 chevaux. Il est lui aussi proposé en boîte manuelle ou automatique. Cette motorisation s'adresse aux grands rouleurs ou aux professionnels appelés à tracter une remorque par exemple. Il est aussi disponible sur le Space Class, la version transport de personne du Trafic. Le couple de 380 Nm est la garantie de bonnes reprises, bien agréables à l'usage. Le silence de fonctionnement est lui aussi tout à fait appréciable, que ce soit en boîte manuelle ou automatique, et les vibrations sont bien maîtrisées. Bref, une motorisation efficace et performante, qui pourrait bien être aussi un piège à permis…
Un mot sur les deux autres motorisations. Le 2 litres 120 chevaux pourrait s'avérer pertinent pour certains usages strictement urbains ou sur de petites distances sans trop transporter de charge. Terminons par le bas de l'échelle : le Trafic est aussi proposé en entrée de gamme avec un 1.6 dCi de 95 chevaux uniquement proposé en finition Générique, que nous n'avons pu essayer. Sur le papier, ce véhicule n'est qu'un produit d'appel, un prix, probablement destiné aux loueurs.
L'automatique, enfin...
Autre nouveauté mécanique, l'apparition d'une boîte automatique, plus précisément d'une boîte de vitesses à double embrayage à six rapports. C'est l'EDC 6 que l'on trouve sur certaines voitures de la marque. Pour le coup, c'est une vraie nouveauté puisque le Trafic ne disposait pas jusqu'alors de transmission automatique.
Cette boîte est proposée sur le 145 et le 170 chevaux et le moins que l'on puisse dire est qu'elle répond aux attentes. Elle sera d'un réel agrément pour les professionnels circulant fréquemment en zone urbaine et périurbaine. Misant sur la douceur, cette boîte assure des passages de rapports sans à-coup et une montée en régime très linéaire. Tout juste pourra-t-on reprocher un manque de frein moteur sur les décélérations et un petit manque de réactivité sur les accélérations brutales et soudaines pour doubler par exemple. A priori, au vu des quelques kilomètres parcourus, cette boîte ne semble pas pénaliser la consommation par rapport à la boîte manuelle, Renault annonçant même un gain de 0,6 litre aux 100 kilomètres.
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