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3. Sur la route, il n’y a pas que les performances qui comptent

 

Sur la route, la Tesla Model 3 Performance est très surprenante.
Sur la route, la Tesla Model 3 Performance est très surprenante.

Que se passe-t-il quand on confronte une Tesla Model 3 Performance de 460 chevaux à une Alfa Romeo Giulia de 280 chevaux ? Comme aurait pu le dire monsieur de La Palisse, l’Américaine marche beaucoup plus fort. Véritable catapulte en ligne droite, la Model 3 Performance fait figure d’arme absolue sur la route mais ne joue pas que sur son pouvoir d’accélération pour flatter le conducteur. Avec sa direction très rapide, sa masse contenue (elle pèse officiellement 4 kg de moins qu’une BMW M3 malgré ses grosses batteries de près de 80 kWh !), un typage châssis tourné vers l’agilité et même une transmission pouvant devenir très joueuse en la paramétrant, elle n’a rien d’une voiture ennuyeuse à conduire et affiche une efficacité dynamique qu’on ne peut pas deviner en regardant sa robe banale.

Certes, on sent bien que l’électronique joue en permanence pour garantir cette belle agilité, laissant entendre des interventions aux freins en permanence (notamment à l’avant). Il subsiste aussi un côté un peu artificiel dans cette expérience de conduite, qui n’empêche pas d’atteindre un rythme impressionnant et surtout, de se faire plaisir. Il paraît que ses gros freins perdent vite de leur efficacité sur la Nordschleife mais sur le Driving Center du Circuit Paul Ricard dans sa précédente version, elle faisait déjà preuve d’une endurance étonnante. Sur la route en tout cas, les consommables ne souffrent pas trop.

La Model 3 Performance peut devenir sérieusement joueuse.
La Model 3 Performance peut devenir sérieusement joueuse.

Une Alfa aux sensations pures

Forcément, l’Alfa Romeo Giulia paraît bien lente quand on sort de la Tesla (sans le V6 biturbo de 2,9 litres de la frissonnante version Quadrifoglio pour lui répliquer). Son 4 cylindres turbo 2,0 litres offre pourtant des performances de bon niveau (0 à 100 km/h en 5,2 secondes) et la boîte automatique ZF à huit rapports se montre suffisamment rapide en mode manuel, d’autant plus qu’on se régale à « cliquer » sur ses superbes palettes métalliques. Mais impossible, évidemment, de suivre le rythme de la Tesla.

Et pourtant, on prend son pied au volant de cette Giulia. Même si le moteur paraît un tout petit peu fade et creux en comparaison des meilleurs blocs turbo 2,0 litres du marché (le EA888 de Volkswagen par exemple ou celui de BMW), l’Italienne donne vraiment l’impression de conduire une excellente berline sportive à l’ancienne. Un peu moins rapide que celle de la Tesla mais d’une consistance bien plus naturelle, la très bonne direction va de pair avec un train avant solide, une belle sensation de légèreté (ce que confirme la fiche technique) et un comportement dynamique parfaitement mis au point.

La Giulia n'a aucune leçon à recevoir en termes de plaisir de conduite.
La Giulia n'a aucune leçon à recevoir en termes de plaisir de conduite.

Ajoutez à cela une position de conduite idéale, une assise très basse ainsi qu’un superbe maintien dans les beaux sièges en cuir (finition Veloce) et vous obtenez une machine qu’on ne se lasse jamais de conduire. Seul regret avec un châssis aussi bien réglé, la transmission intégrale paraît inutile et surtout, on ne peut pas désactiver les aides à la conduite totalement (à l’inverse de la Quadrifoglio). Au vu du comportement de la voiture et de sa motricité naturelle, c’est fort dommage.

Dans la vie de tous les jours, la Tesla est mieux, mais…

Lorsque vous n’essayez pas d’extraire tout le potentiel de performances de ces deux autos, la Tesla conserve l’avantage sur l’Italienne au registre de la polyvalence. Elle possède des places arrière bien plus spacieuses, un plus grand coffre, un amortissement plus doux dans la vie de tous les jours, une interface numérique de bord infiniment plus puissante et en plus, elle consomme à peine 15 kWh/100 km en conduite tranquille et pourra parcourir plus de 300 km à 130 km/h sur l’autoroute sur une seule charge malgré ses Pirelli P-Zero au profil sportif ! Rappelons aussi qu'une charge complète à la maison ne coûte qu'une grosse dizaine d'euros.

Mais l’Alfa ne démérite pas pour autant : elle offre d’ailleurs un habitacle mieux fini et même très beau en version Veloce, dépasse à peine les 8 litres aux 100 km à 130 km/h et possède au moins une compatibilité Apple Carplay & Android Auto (avec fil) mais aussi des aides à la conduite semi-autonome de niveau 2 qui fonctionnent correctement. Et même si la Tesla la surclasse largement au registre de la vie à bord, l’Italienne possède ce petit quelque chose qui rend heureux de la conduire tous les jours.

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