Sécurité routière : une hausse de 3,9% en janvier
La mortalité routière est repartie à la (légère) hausse au mois de janvier, avec 238 personnes qui ont perdu la vie sur les routes de France. Les plus de 65 ans sont particulièrement concernés.
En matière de sécurité routière, les éclaircies ne durent hélas jamais très longtemps. Après une année 2018 aux statistiques encourageantes, avec 3 259 morts « seulement » qui constituent le meilleur (ou moins mauvais) chiffre jamais enregistré sur les routes de France, le mois de janvier est marqué par une hausse du nombre de tués.
238 personnes sont en effet décédées, chiffre qui traduit une hausse de 3,9% par rapport à janvier 2018, et qui s’expliquerait en partie par les nombreux cas de dégradation de radars fixes liés à la grogne des « gilets jaunes », ce qui entraîne une hausse des vitesses pratiquées sur le réseau secondaire. On ne reviendra pas ici sur la polémique autour des 80 km/h, qu’alimentent nombre d’élus et, semble-t-il, Emmanuel Macron lui-même.
La Sécurité routière précise dans son communiqué du jour que si la mortalité des jeunes adultes régresse, celle des séniors continue d’afficher des niveaux préoccupants qui s’expliquent à la fois parce que cette population est en hausse et parce qu’elle se montre de plus en plus mobile. Une situation qui n'est pas nouvelle. « En France, en 2016, les séniors représentent 25,5 % de la mortalité pour 18,8 % de la population », commentait ainsi la Sécurité routière dans son bilan de l'accidentalité routière de l’année 2017. Et celle-ci d’ajouter que « ramenés à leur part dans la population, les seniors sont surreprésentés dans la mortalité piétonne : 48 % des piétons tués sont âgés de 65 ans et plus, pour une part dans la population de 19 %. Plus particulièrement, les 75 ans et plus représentent 36 % de la mortalité piétonne, pour une part dans la population de 9 %. » Méfiance en traversant, donc.
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