2. Seat Leon 4 (2020) - Sur route : très aboutie
La nouvelle Leon s’offre la gamme de motorisations la plus étendue de son histoire. En essence, l’offre débute avec un 3 cylindres suralimenté de 110 ch exclusivement disponible en boîte mécanique. Il est suivi d’un 4 cylindre de 150 ch à désactivation des cylindres (destiné à économiser du carburant) proposé en deux versions. La première est « classique », la seconde est micro-hybridée. Un alterno-démarreur renforcé par une batterie additionnelle accompagne le moteur dans les phases énergivores pour économiser davantage de carburant. Nous n’avons pas encore eu l’occasion de la tester mais au regard de la fiche technique, elle semble apporter peu de valeur ajoutée en termes de consommations/émissions par rapport à la version 1.5 TSi classique, les valeurs d’homologation étant très proches. En diesel, la Leon s’appuie sur une vieille connaissance, le 2.0 TDi décliné en 115 et 150 ch. La version 190 ch passe à la trappe.
La compacte ne s’arrête pas en si bon chemin, puisqu’elle proposera dès la rentrée 2020 une déclinaison hybride rechargeable. Une première qui permettra à ses propriétaires de rouler 60 km en 100% électrique et de profiter d’une puissance cumulée de 204 ch, le tout sans malus. Cette technologie sera même déclinée sous le bouillant label Cupra en une version de 245 ch aux côtés du 2.0 suralimenté pouvant sortir 310 ch sur le break (ST). Enfin, il y aura même une version GNV (gaz naturel). Plus de doutes, Seat a mis le paquet.
Nous testons aujourd’hui le 2.0 TDi de 150 ch très répandu au sein de groupe Volkswagen. Le 4 cylindres fait appel à un système SCR qui nécessite un ajout périodique d’Adblue. C’est indéniablement le choix des rouleurs. Il est sobre (5,9 l/100 km relevée durant notre essai), neutre au malus écologique et très polyvalent. Les accélérations sont vives et les reprises amplement suffisantes pour perdre son permis. Le couple maxi (360 Nm) s’acquitte plutôt bien de la légère prise de poids (1 446 kg pour cette version, + 70 kg). L’ensemble est bien orchestré par la boîte automatique DSG7 et le système de gestion de conduite « Drive Profil » à plusieurs modes. Son seul défaut concerne peut-être le niveau sonore important en charge.
La bonne surprise concerne surtout le châssis. Il est dans la lignée de sa devancière, mais en mieux. Premièrement, la position de conduite. Elle s’adapte à tous les gabarits et la hauteur d’assise offre une grande amplitude de réglages, notamment en hauteur. Confortablement assis et bien maintenu, le conducteur découvre un train avant précis et guidé par une direction électromécanique consistante. L’ibère enchaîne les virages à rythme soutenu sans jamais forcer les appuis et obliger l’électronique à intervenir. A son volant, la sensation d’agilité est omniprésente sûrement renforcée par la présence d’un train arrière multibras (de série sur les versions égales ou supérieures à 150 ch). Et si vous avez le malheur de vous prendre pour un pilote sans en avoir les capacités, cette Leon se montre prévenante et tolérante. L’ADN sportif est donc présent sans se départir pour autant d’un bon niveau de confort. L’on vous conseille d’optez pour la suspension pilotée DCC qui s’adapte en temps réel. En résumé c’est une réussite.
Une réussite due en partie à l’upgrade massif des aides à la conduite comme le régulateur de vitesse prédictif ou encore à la conduite autonome de niveau 2 qui s’occupe de tout jusqu’à plus de 200 km/h. Seat frappe fort et propose toutes ces technologies sous formes de packs à petit prix.
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