Reportage : les nouveautés incontournables du Mondial de Paris 2018
Vous venez cette année au Mondial de Paris, mais "en speed", et n'avez que quelques heures à y passer. Ou bien vous ne voulez pas rater les nouveautés les plus importantes de 2018. Alors Caradisiac a sélectionné pour vous les modèles "incontournables". Suivez le guide.
Parmi les nombreuses nouveautés présentées au Mondial de Paris cette année, certaines sont plus incontournables que les autres (sauf leur respect). Si vous ne devez passer voir que quelques voitures, ce sont donc celles-ci.
Commençons par les modèles français. En effet, cette année, sauf chez Renault qui ne montre que des concepts et un modèle restylé, les nouveautés sont bien au rendez-vous, ce qui rend le Hall 1 intéressant.
Chez Citroën pour commencer, on trouvera le C5 Aircross. Déjà connu, car commercialisé en Chine, il arrive en France. Reposant sur la même plateforme que le 3008, il en sera un concurrent redoutable, en même temps qu'il piquera des clients aux Renault Kadjar, Volkswagen Tiguan, ou Ford Kuga. Dans ses 4,50 m, il case 5 passagers, une banquette avec 3 sièges indépendants et coulissants, un volume de coffre de 580 à 720 litres. Il embarque 2 moteurs essence, 130 et 180 ch, et deux moteurs diesels, 130 et 180 ch aussi. Et son style, typiquement dans le style Citroën actuel, est tout en rondeur et en jovialité, ce qui n'est pas désagréable.
Sur le stand juste à côté, celui de la marque "premium" de Citroën, dont l'image reste encore à construire, c'est le DS 3 Crossback qui est sous les projecteurs. Remplaçant de la DS 3, une vraie citadine, il se mue en crossover urbain. Plus grand de 10 cm, soit 4,12 m, et plus haut sur pattes, il cède donc à la mode du SUV. Avec un style très fort, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, il compte recruter des clients chez les amateurs de design et de technologie. Il sera en effet bien équipé (conduite autonome de niveau 2, déverrouillage des portes avec son smartphone, etc.). Les puissances iront de 110 à 155 ch en essence et 100 à 130 ch en diesel. La commercialisation est prévue au printemps 2019.
Quelques pas plus loin, toujours dans le pavillon 1, le stand Peugeot, qui attire la foule avec, surtout, la nouvelle 508. Et la vraie nouveauté est la version break SW. Trois cm plus long que la berline, il offre un volume de chargement de 45 litres supplémentaire, soit 530 litres au lieu de 485. Ce n'est pas au top de la catégorie (une Passat break offre 640 litres), mais il est clair que ce "station wagon" est un break de charme et pas un break de charge. L'habitabilité est un peu meilleure aux places aère, avec une garde au toit qui gagne 4 cm. L'habitacle est toujours moderne et high-tech, tandis que la gamme de moteurs est identique à celle de la berline. Soit en essence le 1.6 Puretech 180 ou 225 ch, et en diesel les BlueHDI 130, 160 ou 180. Et une version hybride rechargeable arrivera bientôt.
Passons maintenant au pavillon 4, dans lequel on retrouve un modèle Audi inédit. Le premier modèle 100 % électrique du constructeur aux anneaux, le e-Tron. C'est un SUV familial (+ 25 cm par rapport à Q5), concurrent Tesla Model X par exemple. Il mesure 4,91 m de long, son coffre cube 660 litres (1 725 litres banquette rabattue), ce qui est excellent. Motorisé par un bloc électrique de 360 ch et 561 Nm (408 ch et 664 Nm en boost mode), sa batterie de 95 kWh, lui autorise une autonomie de 400 km selon le nouveau cycle WLTP (conso moyenne de 23,7 kWh). Comme les batteries sont sous le plancher entre les essieux, ce dernier est plat, au bénéfice de l'habitabilité arrière. Il bénéficie aussi de la possibilité de recharge rapide 150 kW (80 % en 30 minutes) sur borne de recharge Ionity (en partenariat avec Volkswagen, BMW, Daimler et Ford, 200 stations fin 2018, le double en 2020). Lancé en fin d’année 2018 au prix de base de 79 900 € en Allemagne, il sera certainement un peu plus cher en France.
Puis enchaînons avec le pavillon 5, qui comme le pavillon 1, réunit 3 grosses nouveautés incontournables.
D'abord le Mercedes EQC. Si Audi présente son premier véhicule 100 % électrique, le constructeur à l'étoile présente son premier SUV 100 % électrique, car avant cela, nous avions connu le Classe B Electric drive mais qui s’est très peu vendu, et qui était une déclinaison d’un modèle thermique. Ici, le EQC a été étudié, dès le départ pour n’être qu’électrique. Le style a un air de famille prononcé avec les SUV de la marque mais s’en distingue tout de même. Bandeau LED sur la face avant, mais aussi à l’arrière, calandre pleine… Le bandeau lumineux ne sera pas autorisé en France, et le logo éclairé non plus, pour info. La longueur : 4,76 m. C’est 10 cm de plus que le GLC. Le volume de coffre de 500 litres est un peu décevant, et il n'y en a pas à l’avant comme un Tesla Model X.
L'intérieur se révèle assez traditionnel, typique Mercedes (double écran, commandes de réglage des sièges sur les portes). Seuls les aérateurs rectangulaires sont à contre-courant des aérateurs ronds des autres modèles de la gamme récente. Les designers disent vouloir imiter le dessin des circuits imprimés. Le moteur électrique développe 300 kW soit 408 ch, et avec une batterie de 80 kWh, l'autonomie annoncée NEDC est de 450 km (consommation moyenne 22,2 kWh/100 km). La vitesse maxi est limitée à 180 km/h et le 0 à 100 km/h est abattu en 5,1 s. Des performances de sportive.
On trouve aussi dans ce hall la Tesla Model 3. Cela fait des années que le constructeur américain nous promet un modèle plus abordable dans sa gamme. Et c’est celui-ci. Promis pour 35 000 dollars, soit environ 30 000 € en Europe. Les ventes ont mis du temps à décoller du fait de soucis de production aux USA mais elle sort aujourd’hui au rythme de presque 5 000 exemplaires par semaine des usines Tesla. Cependant pas à 35 000 dollars, mais environ 45 000/50 000. Ce qui reste tout de même bien plus abordable que les 80 000 dollars minimum de la Model S.
La Model 3 est une familiale de 4,70 m de long, 1,85 m de large, 1,45 m de haut. Elle pèse de 1 610 kg à 1 847 kg, plutôt lourd, à cause de batteries de grosse capacité. Il en existe 2. Une petite, de 50 kWh permet 345 km d'autonomie, et une grosse de 75 kWh, promet elle 500 km selon le cycle américain EPA. Soit 415 et 580 respectivement en NEDC.
Les performances sont flatteuses . 0 à 100 en 5,6 s. pour la version standard, et 5,1 s pour la version à autonomie étendue. La vitesse maxi est de 210 km/h ou 225 km/h selon la batterie.
L'habitacle est surprenant de simplicité. Plus un seul bouton, sauf celui du warning au plafond. Tout est géré par un grand écran tactile de 15 pouces. Elle peut avoir l’auto pilot en option. Et la conduite autonome en option aussi.
Enfin on termine avec celle dont le renouvellement intéresse toujours le public. Chez BMW, on présente la septième génération de Série 3. Baptisée G20. Comme à chaque génération, elle grossit et grandit. En prenant 8,5 cm ici, elle atteint désormais les 4,71 m. Son empattement majoré de 4 cm permet d'améliorer la place à l'arrière, point faible jusqu'ici.
Le style, lui, évolue en douceur, sauf au niveau du double haricot, qui prend une ampleur considérable sur la face avant. Certains diront trop. Mais cela la fait ressembler à une petite Série 5, ce qui est quand même plutôt flatteur. À l’intérieur, la qualité de fabrication et de finition s'améliore encore, et l'instrumentation peut devenir en option 100 % numérique. La conduite autonome fait aussi son apparition.
Côté moteur, on retrouvera les 320i de 184 ch et 330i de 258 ch en essence, et 318 d 150 ch, 320d 190 ch et 330d 265 ch en diesel. Plus tard arrivera les 3 cylindres 318i et un 6 cylindres M340i.
Les prix ne sont pas encore connus.
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