PSA Peugeot Citroën investit dans la pièce de rechange en Chine
Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a du mal à vendre ses voitures en Chine. Alors il a décidé de devenir un des leaders de… l’après-vente ! Une stratégie décalée qui fait des troupes de Carlos Tavares un des incontournables parmi les distributeurs chinois de pièces de rechange automobiles. En prenant le contrôle de Jian Xin, PSA s’ouvre une voie de développement dans un secteur où la Chine sera à nouveau leader.
Dans un communiqué, le constructeur automobile français souligne que cette acquisition lui permet de se développer sur le marché des pièces de rechange en Chine qui, selon le groupe, "sera prochainement le premier marché 'aftermarket' du monde". Si le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, on sait que Jian Xin vend plus de cinq millions de pièces par an dans la région de Shanghaï. L’achat sera en mesure de déployer le réseau du groupe tricolore de garages multimarques Euro Repar Car Service.
C’est donc une bonne nouvelle pour PSA Peugeot Citroën dont l’activité en Chine n’est pas un long fleuve tranquille. DS, qui incarne le renouveau du premium français, n'y avait écoulé qu'un peu plus de 5 000 voitures sur les onze premiers mois 2017. À titre de comparaison, BMW, leader du segment premium en Chine, a terminé la même année en Chine avec plus de 600 000 unités immatriculées…
La situation de Citroën et Peugeot n'est guère meilleure. Peugeot perd 28 % avait sur les onze premiers mois du millésime passé, à 216 900 unités, quand Citroën dégringolait de 49 % avec 110 800 ventes. Autant dire que la situation n’est guère florissante, malgré des tentatives de lancement de produits spécifiques à la Chine, comme le Peugeot 3008 rallongé.
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