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Les tops/flops de la rédaction 2021: l'électrique...et l'électrique !

La fin d’année est l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétro. Chaque jour pendant cette période des fêtes, les journalistes de la rédaction de Caradisiac vous font part de leurs enthousiasmes et de leurs coups de griffes. Aujourd’hui, Pierre-Olivier Marie, rédacteur en chef adjoint actualités, vous donne son top/flop 2021.

Les tops/flops de la rédaction 2021: l'électrique...et l'électrique !

Mon top : l’avènement de l’électrique

Les tops/flops de la rédaction 2021: l'électrique...et l'électrique !

C’est l’heure de mon coming out : j’adore les voitures électriques, qui assurent un agrément d’usage absolument incomparable. Je suis donc très heureux de voir leur part de marché progresser (près de 10% des immatriculations en France cette année). De même, les annonces des constructeurs sur l’électrification rapide de leurs gammes, qui se sont succédé cette année, ne peuvent que me réjouir.

Entre les mises à jour à distance, la possibilité de faire le plein à domicile, le fait de ne pas brûler une énergie « finie » et les faibles exigences en termes d’entretien, j’ai l’impression que ces modèles ajoutent de l’intelligence à nos déplacements.

D’ailleurs, Herbert Diess, patron de Volkswagen, n’avait-il pas qualifié les Tesla de réseaux neuronaux ? « 500 000 Teslas fonctionnent comme un réseau de neurones qui collecte en continu des données et offre au client une nouvelle expérience de conduite tous les 14 jours avec des propriétés améliorées. », écrivait-il notamment dans une note interne.

Bloqué récemment dans un embouteillage dans un tunnel, je songeai aussi au fait que d’ici 10 à 15 ans, électrification du parc aidant, on pourrait baisser ses vitres dans un espace couvert de ce type sans crainte de périr étouffé par les émissions polluantes.

Quoi qu’en disent les anti-électriques, qui font parfois preuve d’une mauvaise foi sidérante (on les comprend, en même temps…), cette technologie est incomparablement plus « écolo » que le thermique.

Je suis bien sûr parfaitement conscient des problèmes et des questions que soulève cette énergie, à commencer par la nature de sa production quand elle sort de centrales à charbon. S’ajoute à cela le fait que les batteries viennent de Chine, ce qui affaiblit forcément l’industrie automobile européenne.

De même, les lenteurs de développement du réseau de charge risquent de poser de sérieux problèmes dans les années à venir, surtout si les automobilistes ne font pas preuve de plus de savoir-vivre entre eux (par pitié, ne squattez pas les bornes si vous n’avez rien à y faire !).

Tout ça, je le sais (et le reste aussi). Mais au-delà, le fait est que nos voitures deviennent des objets de science-fiction, et cette évolution est absolument passionnante à suivre au quotidien en tant que journaliste. J’ai notamment eu la chance d’essayer la Mercedes EQS cette année, et j’ai été littéralement bluffé par le caractère futuriste de l’engin, qu’il s’agisse de son tableau de bord à la Star Wars ou de ses roues arrières directrices « sur abonnement ».

A son bord, je me suis revu, enfant de 11 ans en 1986, totalement ébahi par la synthèse vocale de la Renault 25 GTX du père de mon copain Antoine. L’automobile n’a pas fini de nous faire rêver, mais différemment.

 

Mon flop : l’avènement de l’électrique (!)

Les tops/flops de la rédaction 2021: l'électrique...et l'électrique !

Bien sûr, tout n’est pas rose avec l’électrique. Pour les constructeurs traditionnels, cette technologie entraîne des bouleversements hors-normes, que Carlos Tavares, DG de Stellantis, ne manque jamais de souligner avec la clarté d’expression qui le caractérise.

Récemment, il s’élevait ainsi contre cette électrification "qui ajoute 50% de coûts additionnels à un véhicule conventionnel", et s’inquiétait du fait que la majeure partie de la classe moyenne soit incapable d’assumer ces augmentations de tarifs. "L’avenir nous dira qui sera en mesure de digérer cela, et qui n’y parviendra pas ", avertissait l’industriel, laissant entendre que la réduction des coûts réclamée par la transaction électrique aurait probablement de fortes conséquences en termes d’emploi.

On peut bien sûr gloser sur le fait que les constructeurs traditionnels paient aujourd’hui le tribut du mépris qu’ils ont longtemps affiché pour les modèles zéro émission, mais ça n’apporterait rien au débat. La transition écologique est lancée, et il faut maintenant souhaiter qu’elle s’opère avec le moins de casse possible.

Au-delà, le surcoût des technologies électriques risque de créer une forme de fracture sociale. Il y aurait côté ceux qui ont les moyens de rouler propre en voiture récente et électrifiée, autorisés à accéder aux Zones à faibles émissions qui vont se multiplier dans les trois ans à venir.

De l’autre, il y aurait cette France "qui roule au diesel et fume des clopes", pour reprendre l’expression malheureuse d’un homme politique, et serait donc privée d’accès aux zones privilégiées que représentent les centres-villes.

Une telle situation serait une aberration, qui irait à l’encontre de ce qui est souhaitable pour une société harmonieuse. L’automobile est une invention formidable, source de liberté et de progrès. Il ne faudrait pas que son verdissement, Ô combien souhaitable, crée une société à deux vitesses.

 

Mon souhait pour 2022 : santé, fraternité et électricité ! Bonne année à tous nos lecteurs, et merci d'être là :-)

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