3. Les départementales, terrain favori du BZ4X

J’aime bien cette section du trajet, en plein centre de notre belle France. Les paysages verdoyants et légèrement vallonnés n’inspirent aucune monotonie, bien au contraire, et l’on traverse bien des villes et villages paisibles. Ça change de l’ennui profond suscité par le ruban de bitume défilant de façon plate et rectiligne à 130 km/h, avec pour seules collines des camions…
Frugal sur départementale
Sur cette centaine de km, je note que la consommation du BZ4X tombe sous les 15 kWh/100 km. Je m’arrête plusieurs fois, notamment dans la très jolie ville de Saint-Pourçain sur Sioule pour photographier une de ces vieilles publicités peintes sur les murs des maisons (chacun ses marottes). Restant sur la D2009, je passe Gannat, Aigueperse, pas mal de radars fixes, Riom et admire le panorama où se dressent au loin, dans le ciel du soir, bleuté et teinté d’orange. J’ai une affection particulière pour ces fugaces moments de beauté donnés gratuitement par la nature. Je descends ensuite sur Clermont, que je traverse rapidement grâce au trafic fluide, non sans passer devant la boutique Rochon Télévision, au parfum rétro avec sa mention Canalsat.

Sur l’une des bretelles qui permettent de rejoindre l’A75, je pousse le châssis du Toyota à sa limite d’adhérence. On entend celle-ci plus qu’on ne la ressent dans le volant, précis mais peu communicatif, puisqu’elle se manifeste par des crissements des pneus avant. Le Toyota sous-vire très progressivement, sans roulis excessif, manifestant un équilibre des plus sains. Parvenu sur l’A75, il me reste 150 km d’autonomie, ce qui est encore confortable et m’aide à rester calme quand bien même un véhicule me suit de trop près, ce qui me vaut une mention « Circulation arrière en approche » sur le tableau de bord. Une double peine en somme…

J’arrive sur la zone de travaux autoroutiers déjà vus voici près d’un an, à l’approche d’Issoire. Je peste. Pas à cause des encombrements qu’elle suscite mais le fait qu’elle nous force à l’arrêt, nous empêchant de profiter des magnifiques virages dans lesquels elle s’inscrit. Certes, la vitesse y est désormais limitée à 90 km/h en temps normal, certes, il y a un radar mal placé, mais j’aime y tracer de bonnes trajectoires. Et me souvenir. Qu’à la fin des années 90, je devais les franchir à 140-150 km/h dans ma Fiat Uno, sans changer de file… Une autre époque.

Plus ça monte, plus ça descend
Après la zone urbanisée, le bitume se fait plus sinueux et grimpant : pas un souci pour le Toyota, qui a toujours la puissance nécessaire pour s’en défaire. La batterie faiblissant, je m’arrête à la borne Power Dot située devant l’Intermarché de Massiac, là même où nous avions fait une vidéo avec la C3 en décembre dernier. Il reste 26 % de charge, soit 100 km, mais je préfère la jouer safe. La borne débite jusqu’à 200 kW : pile ce qu’il faut pour le Toyota.

Comme lors du 1er arrêt, la charge commence haut, moins ici cela dit (107,7 kW) puis passe rapidement sous les 100 kW : 91 kW à 50 %, 75 kW à 60 %, et ainsi de suite jusqu’à 45 kW à 80 % (soit 302 km d’autonomie selon la voiture), où je décide d’arrêter. En 28 min, j’ai récupéré 35,85 kWh et perdu 16,23 €. Bof…
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