La Toyota Prius établit un nouveau record de consommation près de deux fois inférieur à la valeur homologuée
Julien Bertaux , mis à jour
La berline hybride nippone a parcouru près de 5 170 km en traversant les États-Unis tout en se contentant d’un appétit d’oiseau.
La Toyota Prius hybride simple utilisée pour ce record est strictement d'origine.
Il s’agit là d’un record qui ne va pas bouleverser l’histoire, mais qui démontre l’intérêt de la technologie hybride, à condition d’opter pour une conduite souple.
L’Américain Wayne Gerdes, un homme visiblement rompu à l’exercice de l’éco-conduite, a battu un nouveau record de basse consommation aux États-Unis en reliant Los Angeles à New York, soit une traversée de 5 168 km. L’homme a réussi à ne consommer que 93,158 MPG de moyenne, soit 2,52 l/100 km, une très jolie performance obtenue au volant de la Toyota Prius en version hybride simple (indisponible en France). À noter tout de même que cette version motorisée par un 2.0 de 194 ch est homologuée pour une consommation moyenne de 4,2 l/100 km.
Après avoir parcouru ces milliers de kilomètres, le conducteur s’est vu remettre un titre de record du monde de la part du Guinness World Record. Seulement, ce titre est spécifique puisqu’il concerne uniquement la traversée de la côte ouest à la côte est. Le précédent record date du milieu des années 70.
Un test en conditions réelles
Une telle consommation avec ce modèle équivaut à pouvoir réaliser près de 1 700 km entre chaque plein, voilà qui laisse rêveur. Toutefois, il s’agit là d’un record difficilement reproductible. Wayne Gerdes a mis en pratique toutes les bonnes méthodes pour réduire au maximum la consommation à savoir maintenir une allure la plus stable possible, anticiper au maximum ou encore effectuer de faibles accélérations.
Toutefois, il précise que « pour une tentative de record comme celle-ci, cela demande beaucoup de planification, vous devez avoir un plan, mais il faut aussi être capable de s’adapter si les choses évoluent ». Il a également rencontré des routes peu favorables avec des montagnes pouvant atteindre plus de 2 100 mètres d’altitudes et des températures grimpant jusqu’à 40 degrés.
Enfin, le record ne précise pas la vitesse moyenne ni le temps qu'il a fallu à cet homme pour traverser les États-Unis.
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