L'étonnante stratégie de Toyota sur les voitures sportives
Dans le contexte actuel, la stratégie de Toyota sur les coupés sportifs et en sport automobile fait office d’exception mondiale chez les constructeurs automobiles généralistes.
Les coupés et autres cabriolets à deux ou quatre places se font de plus en plus rares sur le marché automobile actuel. L’Audi TT vient de disparaître et la BMW Z4 vit sans doute ses dernières semaines de carrière. Ces modèles ont aussi quitté depuis longtemps la gamme des constructeurs généralistes comme Peugeot, Renault, Opel ou Fiat.
Voilà pourquoi la stratégie actuelle de Toyota en matière de voitures « plaisir » fait vraiment figure d’exception mondiale. Extrêmement timide à l’idée de proposer ce genre d’autos jusqu’au milieu de la dernière décennie, le géant japonais roi de la rentabilité compte désormais une gamme extraordinairement vaste de versions sportives dans sa gamme. Récemment sacré champion en WRC et en endurance (WEC), Toyota propose la très singulière GR Yaris mais aussi la GR 86 (désormais interdite d'Europe), la Supra et même la compacte GR Corolla sur d’autres marchés.
La Celica va aussi revenir et même peut-être la MR2
Comme le rapportent les journalistes japonais de Best Cars, les dirigeants de Toyota viennent de déclarer que le constructeur allait aussi faire revivre la Celica. Disparue en 2006 après une dernière génération peu appréciée, cette dernière a marqué l’histoire de Toyota notamment sur ses deux précédentes générations de modèle qui se sont illustrées en rallye. Reste à savoir sous quelle forme cette Celica doit revenir, sachant qu’il y a déjà la GR 86 et la Supra. Sur le format d’une traction à prix serré, comme les modèles à partir de 1986 ? Ou avec une motorisation électrique ?
Une chose est sûre, les efforts que déploient actuellement Toyota pour multiplier les autos à la vocation sportive dans une époque où les constructeurs abandonnent tous ce genre de modèles pour se concentrer sur les SUV est très surprenant. On les doit aux choix personnels du président directeur général de Toyota Akio Toyoda, un passionné de voitures de sport qui a sans doute les coudées franches pour faire valider ce genre de décisions grâce aux résultats financiers excellents de son groupe.
Et pendant ce temps, il reste plus aucun coupé chez Audi ni chez les marques généralistes. Outre le WRC et la catégorie reine du WEC, Toyota vient aussi de revenir en Formule 1 via le soutien étonnant du géant japonais à la petite écurie Haas, motorisée par Ferrari. Les décisions d'Akio Toyoda ne ressemblent vraiment pas à celles des autres hauts dirigeants automobiles...
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