Il n'y aura plus de nouveaux modèles diesels chez Toyota

« Mon opinion personnelle est que nous ne lancerons pas de nouvelle voiture diesel », a annoncé Didier Leroy, vice-président de Toyota Motors, interrogé sur le sujet au Salon de Tokyo par le magazine anglais Autocar. Un avis qui s'est forgé bien avant le Dieselgate, puisqu'il aurait lui-même signé, contre l'avis de nombreux distributeurs, l'absence d'offre diesel au début de la production en 2014 du C-HR, disponible donc uniquement avec un 1,2 T essence ou un 1.8 hybride.

Depuis, le succès européen du crossover n'a pu que le conforter dans ses convictions puisqu'il a à lui seul augmenter la part de SUV de 12 % en 2016 à 30 % depuis le début de l'année 2017 dans les ventes européennes de Toyota, tout comme la diminution générale de la demande de diesel par les particuliers causée par les nombreuses affaires qui ont émaillé l'actualité ces dernières années.

Est-ce véritablement une surprise ? Pas vraiment : l'histoire de Toyota est étroitement liée depuis plus de 20 ans aux motorisations hybrides essence/électrique, parfaites alternatives aux diesels, et nous avons pu constater depuis quelques années une forte diminution de l'intérêt du constructeur pour le gazole, abandonnant progressivement les investissements en interrompant les développements internes pour se servir dans la banque d'organes d'autres constructeurs.Ainsi, les D-4D sont désormais d'origine BMW à l'exception de la Yaris - qui conserve encore pour l'instant son 1.4 maison - des 4x4 et des utilitaires.