Grosse pression pour la Fiat Grande Panda
Dans une interview, le patron de Fiat détaille les grands espoirs placés dans la Grande Panda, qu'il présente comme une véritable "voiture mondiale".

La nouvelle Fiat Grande Panda, disponible en hybride et en électrique, est l’une des nouveautés les plus attachantes de ces derniers mois. Ceci non seulement en raison de son style, qui multiplie les références habiles à la toute première Panda sans pour autant la singer, mais aussi grâce à un rapport prix/prestations redoutable, notamment pour la version hybride 100 ch qui s’échange à partir de 18 900 €. La marque nourrit donc de grandes espérances commerciales à son sujet, lesquelles donneraient un peu d’air à un groupe Stellantis soumis à de fortes turbulences l’an dernier, avec des résultats en baisse - bénéfice en chute de 70% à 5,5 milliards d’euros - qui ont conduit à l’éviction de son directeur général Carlos Tavares.
Mais selon Olivier François, le patron de la marque italienne, tous les ingrédients sont réunis pour que le modèle devienne un succès. Dans une interview accordée à Automotive news Europe, le Français a rappelé qu’il s’agissait du premier produit mondial de la marque Fiat depuis le lancement de la famille Palio en 1996 : "Nous vendons environ 40 % de nos volumes en Europe et 60 % ailleurs, mais avec une gamme de produits très régionale. Nous sommes en tête au Brésil avec le petit pick-up Strada, mais il n’est pas vendu en dehors de l’Amérique latine. Nous sommes en tête en Italie avec la Panda, qui représente de petits volumes dans le reste de l’Europe. Nous sommes en tête en Turquie avec la famille Tipo, qui n’est plus proposée en Europe (enfin pas tout à fait, NDLR). Avec la Grande Panda, nous revenons à un modèle Fiat mondial." Lancée au printemps en Europe, la citadine arrivera un peu plus tard au Brésil, marché-clé pour la marque où elle sera appelée à remplacer l’Argo, avant de s’attaquer au continent africain.
Assurant que la Grande Panda a tout pour devenir un best-seller, tout en refusant d’avancer des chiffres de vente prévisionnels, Olivier François estime que 50% des Grande Panda s’écouleront hors Europe, zone où la version électrique "représentera 15 à 20% des ventes du modèle." C’est d’ailleurs cette version qui pourrait permettre de faire revenir la version 4x4, laquelle avait grandement contribué à l’image de marque de la Panda originelle : "les quatre roues motrices font partie de l'ADN de trois générations de Panda, mais la diminution des volumes et l'augmentation des émissions de CO2 nous ont obligés à arrêter cette variante il y a deux ans. Un essieu arrière électrique crée de nouvelles opportunités pour une Grande Panda 4x4, tant en termes de prix que d'émissions, mais nous sommes encore en train d'évaluer cela."
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