2. Ford Puma (2020) - Sur la route : un très bon élève

En attendant une déclinaison classique 125 ch du 1.0 EcoBoost, ainsi qu'un diesel EcoBlue 120ch, tous deux annoncés pour courant 2020, le catalogue mécanique du Ford Puma reposera uniquement sur deux versions à hybridation légère de l'excellent 3 cylindres essence EcoBoost, de 125 ou 155 chevaux. Pour rappel, l'hybridation légère n'est pas une hybridation totale à la Toyota. Ici, le moteur thermique est assisté par un alterno-démarreur de 11,5 kW, soutenu par un système électrique 48V. Son objectif principal est d'étendre le rayon d'action du Stop&Start et d'en rendre le fonctionnement plus fluide, mais aussi d'apporter un petit coup de pouce au moteur dans certaines situations, notamment au démarrage. Mais en aucun cas le système "Mild Hybrid" du Puma ne lui permet de rouler en mode électrique zéro émission.

C'est cette version 155ch que nous avons prise en main, dans un modèle habillé de la finition ST-Line X. La première chose que l'on remarque est que le moteur n'est pas avare en vibrations au démarrage, mais que ces vibrations disparaissent heureusement une fois en route. Seconde chose qui saute aux yeux (ou plutôt aux vertèbres) : les réglages particulièrement fermes des suspensions de cette finition sportive. Y’a pas à dire, ça met dans l'ambiance, mais c'est peut-être un peu trop ferme. Ca se confirmera quand nous essayerons une finition Titanium, bien plus conciliante.

Contrepartie de cette fermeté : un maintien de caisse pratiquement irréprochable en virage, plus rigoureux que celui des concurrents directs que sont le Renault Captur et le Peugeot 2008. Entre ce comportement, la direction sensiblement plus réactive lorsqu'on engage le mode Sport (qui influence aussi la réponse mécanique et l'environnement digital), et la vivacité du moteur 155ch lorsqu'on l'essore, le Puma est un petit engin très agréable à emmener danser sur un parcours dégagé… et généreusement sinueux. Notre seul regret est finalement que malgré l'aide apportée par l'hybridation légère, le 1.0 EcoBoost manque encore de souplesse en milieu urbain. Pas de miracle : un litre, c'est un litre, et les petits 200cc supplémentaire du 3 cylindres Peugeot, par exemple, font une grande différence.