La Peugeot 206 se devait d'assumer une mission énorme pour la marque : prendre la succession de la 205, le "sacré numéro", qui avait on peut le dire sauvé la marque au début des années 80. Et sans atteindre les parts de marché de sa devancière, la 206 a relevé le gant avec honneur, en s'imposant plusieurs années comme la citadine la plus vendue en France, devant l'éternelle rivale Clio. Elle a stylistiquement peu évolué durant sa carrière, qui continue d'ailleurs, malgré la commercialisation de la 207 il y a 2 ans. Les motorisations, elles, se sont modernisées au fur et à mesure, avec l'adoption des 16 soupapes sur les moteurs essence, et de la technologie common rail sur les diesels. Des évolutions qui se sont accompagnées de l'apparition de certains problèmes mécaniques, tandis que l'électronique jouait elle aussi des tours à la petite française. Sa fiabilité est donc à surveiller de près, même si aujourd'hui, les plaintes se font plus rares. Sur le marché, le choix est pléthorique, et les prix bien plus abordables depuis l'arrivée de la 207 en seconde main…
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La Laguna 3 succède (fort logiquement) à la Laguna 2, qui a fait beaucoup de mal à l'image de marque de Renault. Pourquoi ? Parce qu'elle a présenté en début de carrière et même ensuite des soucis aussi nombreux que graves de fiabilité, ce qui a terni définitivement son blason. Pourtant, à partir du restylage de 2005 sa fiabilité avait retrouvé un très bon niveau, meilleur même que celui de nombreuses concurrentes. Mais le mal était fait, et la troisième génération, en gardant le même patronyme, en a indéniablement pâtit. Elle est pourtant sans gros défauts récurrents, et fait partie des meilleures élèves de sa catégorie en Europe. C'est par ailleurs une familiale pétrie de qualités, correctement finie, très agile sur la route et correctement motorisée. Le break a même été élu "plus belle voiture du monde". A voir, sachant que la berline a un physique souvent qualifié de "difficile" En tout cas un bon choix en occasion, d'autant que les cotes ont rapidement fléchi.
Nous sommes en juin 2005, et Citroën, d'ailleurs associé à Peugeot et Toyota, met sur le marché une citadine encore plus petite que la C2, logiquement baptisée C1. Elle a pour clones la Peugeot 107 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique.
La Série 5 E39, pourtant sortie des concessions depuis plus de 8 ans (2003), reste une valeur sûre du marché de l'occasion. Elle permet d'accéder au monde de la grande routière allemande à moindre prix, et reste véritablement prisée, spécialement pour les modèles diesels. C'est une berline extrêmement bien construite, qui vieillit aussi bien qu'un Pauillac Château Latour, et qui ne craint pas, pour peu qu'elle soit bien entretenue, les gros kilométrages. Sage en version 525td ou 520i, elle se fait sauvage avec le V8 de 400 ch étrenné par la M5 de cette génération. Son côté obscur reste un équipement pas forcément à la hauteur des meilleures (mais enrichi au fil des années) et quelques soucis parfois importants, et coûteux à résoudre. Mais cette génération reste néanmoins une belle machine à rouler, que la suivante (E60) a eu du mal à détrôner dans le cœur des "Bmistes". Seule l'actuelle F10 fait à nouveau l'unanimité.
Après la Logan et la Sandero, Dacia a encore frappé un grand coup en lançant le Duster, premier SUV compact "low cost" du marché. En effet, vendu à partir de 11 990 € en version 4x2 de base, il atomise la concurrence en matière de tarif. Pour des prestations globalement satisfaisantes et avec un look de baroudeur qui a certes des détracteurs mais aussi et surtout de nombreux fans. Ainsi, il s'est sans mal imposé sur la marché, jusqu'à devenir en 2011 la 10ème meilleure vente en France, réalisant une progression de 165 % par rapport à 2010 ! Disponible en 4x2, en 4x4, avec un moteur essence 1.6 16v ou un diesel 1.5 dCi en deux puissances (85 puis 90 ch. et 110 ch.) et en 4 niveaux de finition, il permet sur le papier de contenter tous les clients potentiels, qui cependant le choisissent pratiquement toujours en diesel et avec une finition haute Lauréate ou Prestige. Il reste toujours au moins 5 à 6 000 € moins cher que la concurrence. Mais à ce tarif, qu'est-on en droit d'espérer ? Un véhicule au rabais ou un vrai SUV ? La qualité et la fiabilité sont-elles au rendez-vous ? Pour la qualité, pas de surprise, elle correspond au prix, pour la fiabilité, elle n'est pas aussi parfaite que sur la Logan, malheureusement, mais pas pire que chez les autres...
La MiTo est pour Alfa Romeo une première. Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est la première citadine jamais commercialisée par la marque depuis sa naissance. Elle débarque fin 2008 pour marcher sur les plates-bandes de la Mini et se retrouve désormais en concurrence avec d'un côté les citadines chics et branchées que sont toujours la Mini, l'Audi A1 ou la DS3, et de l'autre des citadines plus généralistes comme la Clio 3, la 207 ou la Polo. Plus chère que ces dernières mais aussi un peu moins premium que les premières, elle se retrouve un peu coincée et peine à trouver sa clientèle. Les acheteurs sont donc souvent de jeunes passionnés (ou passionnées...) de la marque. Concernant les prestations de la belle, elles ne furent malheureusement pas au début en phase avec le plumage, avant de s'améliorer avec de nouveaux moteurs et un châssis revu. Quant à la fiabilité, elle est loin du sans-faute, malheureusement, mais ne mérite pas non plus le bonnet d'âne.
En 2007, après plus de 14 ans de carrière, la Twingo première du nom cédait la place à sa remplaçante la Twingo 2. Il était temps, car la mamie avait l'âge de ses Durit, et les prestations, bien que régulièrement améliorées, n'étaient plus en phase avec l'époque. La deuxième génération a apporté essentiellement un bien meilleur comportement dynamique et... le moteur diesel qui avait toujours fait défaut à sa devancière. Pour le reste elle demeure tout aussi habitable mais les versions d'entrée de gamme perdent la banquette coulissante si pratique. Autrement l'équipement s'enrichit à tous les niveaux (apparition de l'ESP sur le haut de gamme) et une sportive R.S. fait son apparition en 2008. Niveau fiabilité, la "T2", comme surnommée par les fans, bénéficie d'une banque d'organes éprouvée sur d'autres modèles du groupe et ne connaît que des soucis épars et souvent peu graves bien qu'agaçants. C'est aujourd'hui une des citadines à vraiment recommander en occasion.
Le Grand C4 Picasso a fait ses premiers tours de roues en octobre 2006, quelques mois avant sa version raccourcie 5 places le... C4 Picasso (mars 2007). Il inaugure chez Citroën le concept des deux variantes de carrosserie différentes selon le nombre de place, afin de mieux imiter Renault et ses Scenic et Grand Scenic.Il est d'ailleurs le seul à avoir pu faire concurrence au monospace compact frappé du losange, en le devançant largement en terme de ventes, tant que le Grand Scénic 3 n'était pas encore arrivé...Le Grand C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée (on était bien loin de la fadeur du Xsara Picasso). Il a séduit également pour ses aspects pratiques, ses 7 places très bien intégrées, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents, encore plus nombreux que pour le C4 Picasso 5 places déjà étudié, qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires. Le vieillissement de l'habitacle pose par exemple problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf. Les problèmes sont pour la plupart bien traîtés en service après-vente mais certains perdurent tout de même ou reviennent.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
A sa sortie en octobre 2008, la Golf 6 ressemble plus à un gros restylage de la Golf 5 plutôt qu'à un modèle inédit. Pourtant tout est nouveau : face avant, poupe, intérieur. Mais ces évolutions se sont faites dans la continuité, comme toujours chez Volkswagen, et plus encore avec son best-seller la Golf.Avec la sixième génération, VW s'est efforcé de retenir le meilleur de la 5, et de revenir aux standards de qualité de fabrication et de matériaux en vigueur à l'époque de la 4ème génération. Et c'est mission accomplie. La 6 se hisse au niveau d'une Audi A3, qui n'est autre qu'une référence... Ses prestations globales s'en rapprochent d'ailleurs sérieusement, pour un prix en neuf moindre, même s'il reste supérieur à ceux des compactes françaises par exemple (quoique la C4 actuelle s'échange aussi contre un gros chèque).On retiendra une qualité de fabrication et une sélection des matériaux plus que rigoureuse, une insonorisation soignée, des motorisations sobres et performantes, aussi bien en diesel qu'en essence, et des boîtes DSG toujours aussi agréables à l'usage.En occasion, la Golf 6 est bien représentée sur le marché. L'offre est abondante, bien plus fournie en diesel qu'en essence bien sûr, mais pour une fois les adeptes du sans-plomb trouveront quand même de quoi se mettre sous la dent, avec grosso modo 8/9 % des annonces en essence. Les cotes sont comme souvent avec la Golf relativement soutenues, bien plus que celles de la Golf 5, qui restera la "Golf qui n'a pas eu le succès escompté".
Le C4 Picasso, lancé en mars 2007, quelques mois après le Grand C4 Picasso (octobre 2006), avait vocation a remplacer le Xsara Picasso, qui a toutefois continué sa carrière en parallèle. Depuis l'arrêt de commercialisation de ce dernier en 2010, il reste le seul monospace compact 5 places de la gamme du constructeur aux chevrons.Il est également le seul à avoir pu faire de l'ombre au monospace compact frappé du losange, à savoir le Renault Scénic. Il l'a régulièrement devancé en terme de ventes dans l'hexagone, avant que le Scénic ne reprenne la tête avec la sortie de la 3ème génération.Reste que le C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée et bien plus audacieuse que celle du Xsara Picasso. Il a séduit également pour ses aspects pratiques, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires, et le vieillissement de l'habitacle pose problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
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