Essai vidéo - Volkswagen Up! GTI : la petite dernière

En 1976, Volkswagen nous gratifie de la voiture la plus "rapide de tous les temps" pour le constructeur allemand avec la Golf GTI. La berline compacte "grand tourisme injection" fait confiance à un 1600 à injection Bosch de 110 ch pour tracter les 810 kg de l'engin. Un rapport poids/puissance étonnant pour l'époque et pas ridicule, encore aujourd'hui. Depuis, la Golf a largement monté en gamme, au point que certains décernent à la nouvelle Polo GTI le titre de descendante spirituelle de l'ancienne Golf GTI.

La vérité, c'est que la Polo n'est pas non plus vraiment dans l'esprit de la première Golf GTI. Trop lourde, trop bourgeoise. Pour cela, il faut plutôt monter à bord de la Up! GTI, celle qui se rapproche le plus de l'esprit original. Chose que nous avons bien évidemment faite.

Au premier abord, la filiation n'est pas là. Mis à part le côté cubique qui pourrait rappeler la première Golf sportive, rien ne prédestine cette Up! à un quelconque héritage. Pourtant, quelques détails peuvent interpeller l'observateur : les jantes spécifiques, le marquage GTI sur les flancs et surtout ce liseré rouge associé au fameux logo sur la calandre. Nous y sommes ! 

A l'intérieur, là aussi, la Up! GTI fait dans la fidélité et le chauvinisme. Les sièges au tissu écossais, le logo sur le volant et le levier de vitesses spécifique nous rappellent que nous sommes bien à bord d'une production GTI de Wolfsburg. La planche de bord, toujours aussi bien construite, est surmontée du support de smartphone qui gâche un peu la présentation. La présence d'inserts couleur est finalement la seule marque de folie dans cette micromachine censée nous apporter des sensations. Dommage que cela fasse un peu toc et kitsch.

Les aspects pratiques, quant à eux, n'évoluent pas par rapport à la Up! classique, avec un coffre de 251 litres et deux versions au catalogue : trois et cinq portes. Les places arrière sont quant à elles toujours aussi anecdotiques.