Essai vidéo - Kia Sorento restylée (2018) : mission survie

 Parfois, quelques chiffres valent mieux qu’un long discours. L’an passé, dans l’Hexagone, il s’est vendu plus de 20 000 exemplaires de Peugeot 5008, plus de 10 000 exemplaires de Nissan X-Trail et à peine 365 Kia Sorento. La comparaison est donc plus que cruelle pour le constructeur coréen, même si pour se réconforter, il pourra se dire que son Sorento s’est mieux écoulé que son cousin le Hyundai Santa Fe  (336 exemplaires). Il n'empêche, la situation est grave – pour ne pas dire désespérée – pour le soldat Sorento. Mais, comme dit l’adage, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

Aussi, comme dans toute bonne série médicale, Kia aurait pu faire des massages cardiaques, utiliser un défibrillateur mais la firme coréenne a préféré un remède traditionnel : le restylage.

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 La troisième génération de Sorento avant et après restyling.

Comme souvent, les évolutions esthétiques portent majoritairement sur l’avant et l’arrière du véhicule. Ainsi, les boucliers ont été redessinés, les projecteurs et feux sont désormais à LED, et la calandre adopte une finition métallisée. Tout cela apporte un peu plus de classe au Sorento. 

Dans l’habitacle, les transformations sont encore plus légères,  se limitant à l’adoption d’un nouveau volant 4 branches, un combiné d’instrumentation revu et un nouveau système de navigation. On est loin de la révolution, mais la qualité des matériaux et d’assemblage a progressé et est plutôt de bonne facture.

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Pas de changement, en revanche, au niveau des aspects pratiques. Le Sorento peut toujours accueillir 7 passagers, les places de rang 3 n’étant pas destinées uniquement au dépannage. Cela étant, l’habitabilité au rang 2 n’est pas exceptionnelle en raison d’un espace aux jambes très moyen vu le gabarit du véhicule. 

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Le volume de chargement oscille entre 605 litres et 1 722 litres. Bon point en ce qui concerne la modularité, très bien pensée puisque les sièges s’escamotent facilement dans le plancher (via une languette). Même topo en ce qui concerne la banquette (rabattable, coulissante et fractionnable 40/20/40), qui se replie depuis le coffre via une molette.