Essai vidéo - Jeep Compass 2 (2017) : déboussolé
Boosté par le succès du Renegade, Jeep monte à l’assaut du segment supérieur, celui des SUV compacts, avec le Compass. L’américain, aux gènes italiens, peut compter sur un bon rapport prix/équipement à défaut d’offrir un comportement routier séduisant.
En bref
À partir de 24 950 €
2 ou 4 roues motrices
« Mieux vaut tard que jamais », dit la maxime. C’est donc après tout le monde que le créateur du 4x4 lui-même, s’attaque au marché le plus juteux d’Europe, celui des SUV compacts. Vous savez, ces véhicules qui ont une silhouette de 4x4 sans en avoir forcément le potentiel. Et c’est avec le Compass, un SUV au gabarit compact (4,39 m), au design sexy et surtout disponible en deux roues motrices que Jeep compte bien venir challenger les Nissan Qashqai, Peugeot 3008 et Volkswagen Tiguan sur le Vieux continent.
Si l’appellation est la même que l’insipide 4x4 né dans les années 2000, tout change du sol au plafond. Plateforme, intérieur et connectivité, absolument tout est nouveau sur ce modèle pour lequel Jeep affiche de grosses ambitions. Le constructeur passé sous le giron du groupe Fiat depuis 2010 compte bien profiter de la dynamique insufflée avec le petit SUV Renegade pour conquérir une nouvelle clientèle composée de jeunes et de familles.
Pour ce faire, la marque a concentré ses efforts sur le design, premier critère d’achat. L’américain soigne donc son look sans pour autant renier l’ADN de sa marque. En témoignent les arches de roues proéminentes façon Wrangler, la calandre à 7 barrettes typique Jeep et cette face avant musclée reprise du Grand Cherokee. Assurément, le Compass donne envie. De plus, c’est devenu une tradition, les concepteurs ont reconduit sur le Compass les « Easter eggs », ces clins d’œil cachés comme le lézard sous les essuie-glaces, le monstre du Loch-Ness sur la vitre arrière ou encore l’inscription Jeep en morse sur le marche-pied.
À bord, en revanche, c’est une autre histoire. La planche de bord massive n’affiche rien d’original tant dans ses formes que son ergonomie et l’ambiance à bord est presque triste suivant les coloris choisis. Ce ne sont malheureusement pas l’instrumentation partiellement numérique ou l’épais volant trois branches qui vont changer cette première déception. Toutefois, la marque nous console par la présence de plastiques soignés et une qualité perçue qui n’a rien à envier à la concurrence. Les spécialistes remarqueront plusieurs comodos issus du groupe Fiat, notamment sur le volant et les commandes de confort. Mention spéciale au nouveau système multimédia Uconnect et son écran géant de 8,4’’qui nous a séduits par sa clarté, sa fluidité d’usage et sa connectivité (de série à partir de la finition de milieu de gamme, Longitude Business).
C’est en matière d’accueil que le Compass a une carte à jouer. L’américain, bâti sur une plateforme de Renegade rallongée, séduira les familles par son espace généreux aux places arrière, de nombreux rangements et un volume de coffre correct pour la catégorie, qui oscille entre 368 à 438 litres (avec ou sans roue de secours). Ce dernier bénéficie d’un plancher à trois niveaux, qui permet d’obtenir une surface plane.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,39 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,62 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 438 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 9 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 148 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2017
* A titre d'exemple pour la version II 2.0 MJET 140 LIMITED AUTO 9 4X4.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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