Essai vidéo - Honda Civic 4 portes (2017) : la marginale

 Chez Honda, la Civic est une véritable institution. La première est apparue en 1973, il y a maintenant près de 45 ans. Aujourd’hui, c’est au tour de la 10e génération d’essayer de se faire une place sur le marché très concurrentiel des compactes. Une tache loin d’être aisée. Pour tenter de séduire une clientèle la plus large possible, le constructeur japonais propose deux carrosseries : une classique 5 portes et une plus originale 4 portes.

 Depuis plusieurs années, le style de la firme nippone est loin de faire l’unanimité. Cette 10e génération n’échappe pas à la règle. On aime ou on déteste. Choisissez votre clan. Si la partie avant est naturellement commune aux deux carrosseries, c’est bien évidemment l’arrière qui change. La principale transformation réside dans la disparition du hayon remplacé par un coffre.

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De profil, les différences entre les deux carrosseries sautent aux yeux.

Il en découle une chute de pavillon plus douce et l’apparition d’une vitre de custode. Tout cela aboutit à un profil radicalement différent de celui de la 5 portes, nettement plus élégant. Une bonne nouvelle donc qui s'accompagne de la disparition de certains détails de la 5 portes, loin d’être indispensables, comme la double sortie d’échappement centrale ou les bouts de plastique disgracieux qui ornaient le bouclier arrière de la 5 portes.

Revers de la médaille, si on peut dire, cette Civic 4 portes est encore plus imposante que la 5 portes, qui s’était déjà allongée de 15 cm pour atteindre 4,52 m, faisant d'elle l’une des plus grandes compactes du marché. Eh bien pour la 4 portes, vous rajoutez encore 11 cm pour une longueur totale de 4,63 m. On se rapproche très fortement de la catégorie des familiales, ce qui permet à cette Civic de remplacer également l’Accord qui n’est plus commercialisée en France.

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Plus longue, certes,  mais pas au bénéfice de l'habitabilité arrière, semblable à celle de la 5 portes en raison d’un empattement identique. La distinction se fait donc dans l’allongement du porte-à-faux arrière. Le volume de chargement est de 519 litres soit une quarantaine de litres de plus que la 5 portes (478 litres), mais attention ce que l’on gagne en capacité, on le perd en facilité d’utilisation. Un coffre étant nettement moins pratique au quotidien qu’un hayon. Dans ce domaine, on regrettera également la modularité moindre que sur la précédente génération en raison de la disparition des Magic Seats (possibilité de remonter l’assise des sièges).

La planche de bord est pour sa part similaire dans les deux versions. Nettement moins torturée en termes de design que la précédente, elle bénéficie d’une instrumentation 100 % numérique très lisible complétée par un écran multimédia tactile 7 pouces dont la position a été remontée afin d’améliorer l’ergonomie. La qualité des matériaux est tout juste dans la moyenne de la catégorie avec beaucoup trop de plastiques durs.