Essai - Honda 500NX (2024) : bébé Transalp !
Gagez qu’elle a de la gueule, cette petite NX 2024. Une vraie gueule moderne et dans l’air du temps. Une gueule de nouveauté. Une gueule de trail Honda actuel. Une gueule de Transalp dernier modèle. Une gueule qui fait qu’on a envie de sortir le carnet de chèque pour régler les 7 449 € ou de craquer pour une LOA à 145 € par mois sans apport avec 2 loyers offerts...
Sommaire
Note
de la rédaction
16,1/20
Rassurez-vous, cette énumération cache quelque chose ! Vous n’êtes pas sur une page de concessionnaire Honda ! La NX500 du XXIe siècle a beau porter le nom de code des trails monocylindre Dominator des années 90, il s’agit en fait d’une CB500X relookée. Donc une évolution plutôt mineure du trail crossover de la plate-forme 500 Honda, qui comprend aussi le roadster CB500 Hornet et la sportive CBR500R.
Cependant, cette moto est nettement plus agréable à l’œil et se démarque beaucoup plus des deux autres modèles précités. Il faut dire que la CB500X s’inscrivait plutôt comme une entrée dans la gamme Honda Crosstourer désormais presque disparue (seule la NC750X au catalogue). Ce style déjà vu est un poil démodé en 2024 puisque s’il a connu deux évolutions, dont la dernière date de 2022, le design datait de 2013 ! Il ne s’agit donc pas d’une révolution : le relookage s’est cantonné à la partie avant. Cadre, habillage arrière, selle, silencieux d’échappement, platines et bien sûr le petit bicylindre 8 soupapes de 471 cm³ ne change pas.
Tout au plus note-t-on une variation dans les coloris : le banc de cylindres et la culasse troquent l’alu contre le noir brillant. Les fourreaux de fourche sont désormais noirs. C’est plus harmonieux.
Le demi-carénage avant anguleux s’accorde néanmoins sans problème avec l’arrière court et compact du modèle précédent.
Sur le plan technique, quelques modifications ont quand même été opérées : le poids baisse de 3 kg dont 1,5 kg gagné sur les jantes tubeless, toujours de 19’’ à l’avant et 17’’ à l’arrière, toujours en alu moulé, mais désormais à cinq branches en Y.
La fourche inversée Showa « big piston » de 41 mm (non réglable) et l’amortisseur arrière (réglable uniquement en précontrainte) apparus sur ce modèle en 2022 voient leurs settings revus. Honda précise qu’une mise à jour électronique améliore le ressenti à la poignée de gaz (elle sera sans doute disponible pour les anciennes versions) et la machine gagne un Traction Control HSTC déconnectable. On peut néanmoins se poser la question de l’utilité d’un tel dispositif sur cette moto car un bicylindre de 471 cm³ développant 47,5 ch et un couple de 4,4 mkg peut être géré à la poignée de gaz, même par un débutant ! Et si de telles caractéristiques font peur, il reste le vélo, le tricot ou si on craint de se piquer avec une aiguille, le macramé !
Plus sérieusement, autre nouveauté, un bel écran TFT couleur arrive sur ce modèle.
Les fonctions ne sont pas nombreuses mais plusieurs affichages sont possibles.
On apprécie le nouveau joystick rétro-éclairé au commodo gauche qui permet de piloter le tout au pouce, de manière intuitive. Concernant la connectivité, pas de grosse révolution : cette NX est compatible avec l’application d’appairage Honda RoadSync qui permet un guidage fléché au tableau de bord, ainsi que le pilotage de la musique du smartphone et des appels.
Sur le plan pratique, la NX demeure plutôt sommaire : le levier de frein se règle en écartement, la hauteur du sélecteur s’ajuste à l’aide de sa tige de renvoi.
On peut envisager de caser un petit bloque disque sous la selle, mais il n’y a pas de porte-paquet (option à 309 €) ni prise de courant accessoire d’origine : Honda la propose en option contre 30 €.
La barre de support de GPS et les larges poignées de maintien passager sont en revanche très bienvenues.
Photos (33)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération