2. Essai Dacia Logan "Borel" 2024 - Sur la route : une vraie Dacia moderne
Allez, on démarre. J’appuie sur le bouton permettant de désactiver le frein à main électrique, exactement identique à celui de l’Alpine A110 R Turini que j’essayais il y a quelques semaines. Quand on vous dit que cette Logan de troisième génération est une vraie voiture d’exception !
Au volant de cet exemplaire doté du moteur essence turbo de 1,0 litre « Eco-G 100 » désormais incontournable au catalogue Dacia, avec une finition Journey à la vocation « haut de gamme », on retrouve sans surprise les sensations de la Sandero (et du Jogger). Si les prestations se situent à un niveau remarquable par rapport aux toutes premières Dacia, avec des performances raisonnablement suffisantes, une commande de boîte manuelle correcte et un confort compatible avec de longs trajets, il ne faut pas pour autant espérer de miracles : plutôt molle et moyennement amortie, cette berline compacte se borne à rester saine quand on la pousse un peu et souffre d’une réponse moteur parfois un peu gênante, sans doute caractéristique des mécaniques modernes optimisées pour les normes WLTP. Mais là, on sort du cadre habituel de l’utilisation de ce genre d’auto, évidemment.
Et la consommation ? Attention, nous n’avons roulé qu’en mode « GPL » au volant d’un exemplaire dont le moteur n’affichait que 200 kilomètres au compteur. Et exclusivement en ville et sur des cols de montagne à allure soutenue. Les 12,5 litres aux 100 km relevés ne sont donc pas représentatifs des niveaux attendus dans la vie de tous les jours, même si la carburation GPL reste traditionnellement moins frugale que celle du sans plomb classique. Dans tous les cas, la présence des deux réservoirs permettra de dépasser très largement les 1000 kilomètres d’autonomie en partant avec les deux réservoirs pleins.
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