Dacia Sandero, la voiture des vrais gens
Les Renault Clio et Peugeot 208 caracolent en tête des ventes depuis le début de l’année. Pourtant sur les ventes à particuliers, la Dacia Sandero a été, de loin, la meilleure vente en France au mois d’avril.
Le site Autoactu.com nous apprend ce matin que la Dacia Sandero, la polyvalente issue du groupe Renault, vient de décrocher la première place des ventes en France au mois d’avril. « La Sandero fait une excellente performance avec une hausse de ses volumes de 19% et atteint 3,3% du marché » explique le site. Ce sont les particuliers qui font le succès de la roumaine à l’inverse de la Clio et de la 208 qui touchent beaucoup d’entreprises et de loueurs (eux aussi comptabilisés dans les immatriculations), et de très loin. La polyvalente de Dacia s’est écoulée à 5 288 unités contre 4 095 pour la Peugeot 208, et 4 041 pour le Renault Captur. La Clio, elle, accuse un recul (-24,7 %) avec 3 594 unités.
Depuis le début de l’année, la 208 est la meilleure vente aux particuliers (avec des volumes en hausse à +13%). La Sandero (avec aussi des ventes en hausse à +20%) se classe deuxième, tandis que la Clio prend la troisième place (-11%, et 4,85% du segment). A la lecture de ces évolutions on pourrait même en déduire que la croissance de la Sandero se fait au détriment de la Clio sur le segment des particuliers. Un joli coup qui témoigne du réel succès de la marque auprès des particuliers. Quand les ventes à particuliers, plus rentables, se limitent à 54 % en moyenne en 2015, elles culminent à 86 % chez Dacia.
« Dacia, la marque des vrais gens »
En un peu plus de 10 ans, Dacia a séduit plus de 3, 5 millions de clients en Europe et dans le bassin méditerranéen. En France, Dacia est le 5e constructeur, avec seulement cinq véhicules au sein de sa gamme, juste derrière Volkswagen, qui en compte une trentaine. La marque low-cost fédère. Sur Facebook, Dacia rassemble près de 3 millions de fans et chaque année le piquenique géant réunit 10 000 personnes.
« Ce succès auprès des particuliers s’explique dans la stratégie de la marque qui n’offre strictement aucunes remises », explique Olivier Duhautoy, fondateur du magazine indépendant, Daciattitude. « Dacia coupe naturellement le marché des ventes aux flottes pour laisser le champ libre à Renault véhicule utilitaire. En prime, les modèles gardent une forte valeur résiduelle sur le marché de l’occasion. L’investissement est réduit, le risque limité, la décote est extrêmement faible ce qui donne un marché de l’occasion très dynamique. »
« C’est une marque qui parle aux vrais « gens ». Ceux qui achètent des voitures. Quand les marques premiums réalisent ¾ de leurs ventes aux entreprises, Dacia colle aux besoins des particuliers. Prix de ventes serrés, fiabilité, forte valeur résiduelle. C’est un investissement sûr ».
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