Comparatif – Honda 125 Dax VS Honda 125 Monkey : 125 Revival

Lancé fin 2022, le Honda Dax 125 vient rejoindre le Honda Monkey 125, qui fut réédité en 2018, puis remanié en 2021 avec le passage à la norme euro 5.

Ces deux 125 Honda euro 5 accessibles avec le permis auto partagent le même monocylindre 4 temps longue course alimenté par une injection PGM-FI, refroidi par air, à 1 arbre à cames en tête et 2 soupapes. Le MSX 125 (motorisé par un monocylindre différent) n’est plus importé en France.

Le réservoir de carburant de 5,6 l du Monkey est logiquement positionné sur la poutre, entre les genoux du pilote, celui du Dax est intégré dans le cadre, sous la selle. Il contient seulement 3,8 l.

Les jantes de 12’’ sont chaussées de pneu de même dimensions, mais les IRC NR 77 U utilisés sur le Dax ont un profil plus routier que les Vee Rubber VRM 133 employés sur le Monkey.

On retrouve sur les deux bêtes des fourches inversées de 35 mm et des combinés amortisseurs non réglables. Honda annonce cependant un débattement arrière réduit à 102 mm pour le Monkey alors qu’il est de 120 mm pour le Dax, c’est insensible à l’usage. D’ailleurs, les hauteurs de selle sont identiques (775 mm).

Coté géométrie, le Monkey est légèrement plus court avec son empattement de 1145 mm contre 1200 mm sur le Dax. Les géométries de direction sont comparables : angle de colonne de 25° et chasse de 82 mm pour le Monkey, 24,9° et 84 mm pour le Dax.

Différence majeure, le Dax est équipé d’un embrayage semi-automatique et d’une boîte 4 rapports, le Monkey, d’un classique embrayage multidisques en bain d’huile et d’une boîte 5 rapports.

Sans doute à cause des boîtes à air et échappement différents, la puissance maxi est identique (9,3 ch seulement), mais les pics interviennent à 6 750 trs/ mn sur le Monkey et 7 000 trs/mn sur le Dax, quant au couple, il est légèrement plus élevé sur le Monkey mais s’exprime plus tard (11 NM à 5 500 trs/mn contre 10,8 à 5 000).

Pour le reste, les guidons mini Ape et les tableaux de bord TFT semblent identiques.

Tout comme les commodos, à ceci près que le Monkey est équipé d’un coupe-circuit et non le Dax, ainsi que bien sûr, d’un levier d’embrayage, absent sur le Dax, qui s’équipe d’un sélecteur double branche où on appuie avec la plante du pied pour monter les rapports et avec le talon pour rétrograder et retrouver le point mort.