Selon le bilan sécurité annuel de l'ASFA, les principales causes d'accidents mortels sur les autoroutes françaises sont la somnolence, l'inattention, la vitesse excessive et la consommation d'alcool/drogues/médicaments. Une étude qui interpelle avant le grand chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens.
L'inattention au volant est souvent bien plus dangereuse qu'un excès de vitesse, l'association des autoroutes de France le prouve. Depuis cinq ans, le nombre d'accidents liés à un défaut d'attention (souvent à cause des smartphones et autres GPS et écrans d'infotainment) est en très forte hausse et représente désormais 17 % du total des accidents sur autoroute, à des heures de fréquentation importante.
Qui de l’homme ou de la femme est le plus un danger sur la route ? En voilà une question ancestrale qui a su alimenter les conversations et les sous-entendus. Il en est même ressorti des expressions populaires pas vraiment à l’avantage du sexe dit faible. Quelle est la situation en 2016 ? C'est ce qu'a voulu savoir Minute-Auto.fr en sondant les habitudes des hommes et des femmes derrière un volant au cours des douze derniers mois.
Il s’agit du premier accident mortel attribué au fonctionnement d’une voiture autonome. Un fait dramatique qui pourrait être historique au moment où l’on nous assure qu’en ne conduisant plus, nous aurons des routes plus sûres. De fait, l’enquête que va mener l'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) sur cet accrochage fatal entre un camion et une Tesla Model S en mode « Autopilot » va être observée de près.
C’est une étude lancée par le Syndicat des Équipements de la Route afin de comprendre et d’analyser la perception qu’ont les maires des problèmes de sécurité routière en liaison avec l'entretien du réseau. Au vu de l’identité du commanditaire, on se dit que l’on va retrouver une tribune contre le désengagement d’un État qui s’en remet aux collectivités locales pour l’entretien des routes. Un but effectivement atteint. Mais on y apprend tout de même certaines choses alors que les maires sont en première ligne en cas d’accident.
Tesla chercherait-il à instaurer l’omerta autour d’un problème de suspensions affectant ses véhicules ? C’est la question qui est à présent poser aux États-Unis et avec d’autant plus d’insistance que la redoutable agence américaine de sécurité routière (NHTSA) s’interroge sur l’existence révélée d’un accord de confidentialité que le constructeur propose à son client touché par un souci de suspensions.
C’est une affaire judiciaire qui fait froid dans le dos. Et qui interroge à nouveau sur les coulisses de l’automobile, celles qui concernent le marché de l’occasion et le métier d’expert. Mis en cause pour des faits d’homicide involontaire, après un accident mortel, un automobiliste s’est vu mis hors de cause. L'enquête avait démontré que le mis en cause avait été victime d'une escroquerie montée par des experts automobiles de mèche avec des garagistes véreux.
L’affaire avait été révélée l'été dernier et elle avait fait mal à la réputation du métier d’expert. Une procédure ouverte pour des faits d'escroquerie aux expertises, qui a recensé 5 014 véhicules d'occasion gravement accidentés remis en circulation après des réparations douteuses, à l'insu de leurs propriétaires. Ces derniers, piégés, en sont pour leurs frais au sens propre comme au figuré, et sont pistés par les autorités. Ces dernières passent aujourd’hui la vitesse supérieure.
Une réforme absurde qui fait s'effondrer le taux de réussite à l'examen du code, une auto-école qui achetait de faux permis à des fonctionnaires corrompus et maintenant le bouquet : l'instauration d'une simple contravention pour conduite sans permis. Le carton rose est malade. Faut-il le soigner ou l'achever ?
C’est un constat qui interpelle. En France, 11 216 accidents corporels ont impliqué un piéton en 2014, soit 19 % de l’ensemble des accidents. Est-ce à dire que les automobilistes les considèrent comme quantité négligeable ? Pas sûr. L’indicateur révèle aussi une évolution sociale que l’on n’attendait pas dans la statistique éclairant sur l’accidentologie : abuser du téléphone portable peut gravement nuire à la santé.
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