En MX1, le public dédiait ses encouragements à Sébastien Pourcel. Mais dès le premier départ c'est le Néo-Zélandais, Coppins, sur sa Yamaha, qui s'occupe de tout. Il est suivi de Mike Brown et Billy Mackenzie. Pourcel et Ramon sont empêtrés dans le paquet, et c'est Ramon le plus rapide à revenir sur les hommes de tête.
Toute l'actualité Sport
Ce week-end, le moto club de St Jean d'Angély accueillait une nouvelle fois le championnat du monde MX1 et MX 2. Le circuit brûlé par le soleil a fait souffrir les hommes. Le public attendait évidemment une performance de Christophe Pourcel et sa Kawasaki sur ses terres.
Jacque de nouveau blessé, le team Kawasaki se retrouve encore orphelin d'une moto, à un moment où il a besoin de tester une nouvelle gamme de Bridgestone. Avec un De Puniet plus très frais, les verts sont soumis à un dilemme qu'ils ont décidé de résoudre en faisant appel à Anthony West.
Une Ducati Bridgestone d'un côté et une Yamaha Michelin de l'autre, des données techniques bien différentes et pourtant, selon Casey : "Nos deux motos étaient similaires (avec Rossi). Nous perdions tous les deux de l'adhérence à différentes parties du tracé.
Comme Pedrosa, c'est une place moins bien qu'enregistre le prodige de Tavullia, par rapport au week end dernier. Un classement qui lui fait perdre qui plus est des points dans sa quête de la couronne mondiale. Et une position qui reflète une course intense à l'issue de laquelle, il a été battu à la régulière par un Stoner qu'il faut vraiment prendre au sérieux.
Second podium consécutif pour un Pedrosa qui retrouve de bonnes sensations avec sa RC212V, preuve que Honda travaille d'arrache pied pour se sortir de l'ornière. Reste que la performance de ce dimanche suscite des sentiments mitigés.
Jorge Lorenzo, qui aime, après une victoire, mimer un concert de rock avec des complices drapés de sa panoplie lors du tour d'honneur, n'a pas fait de fausse note sur le tracé de Montmélo pour glaner son cinquième succès d'une saison qui compte sept Grand Prix disputés.
Quel pied mes aïeux, une épreuve à inscrire dans les annales, un vrai combat des chefs. En Catalogne, ils étaient trois à se disputer magnifiquement la victoire, Stoner, Rossi et Pedrosa. Néanmoins, si l'ibère est bien resté dans les roues de la paire de furieux qui se passait tant et plus, toujours prêt à profiter d'un bon coup, il n'a cependant jamais été en mesure de s'imposer au duo.
C'est la première grosse sensation de ce dimanche. A la rue le premier jour, à peine mieux le second, les KTM se sont totalement retrouvées en ce jour de course. Pour offrir une prestation convaincante et pleine d'autorité, verrouillant un Grand Prix que beaucoup avaient pronostiqué acquis sans coup férir au trio Aprilia de Martinez.
Ce qui est pris n'est plus à prendre et si l'on peut faire indéfiniment la fine bouche, on ne peut pas nier qu'enfin, Randy De Puniet a placé sur la grille de départ du Grand Prix de Catalogne son excellente ZX-RR à la place qu'elle mérite. A un moment de la saison où il faut montrer que l'on mérite sa place.