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L'affaire Volkswagen a provoqué quelques remous politiques qui ont mené à diverses enquêtes indépendantes. L'une d'elle a trouvé que certaines Renault dépassaient un peu trop la valeur théorique d'émissions d'oxydes d'azote. Carlos Ghosn s'est enfin exprimé sur le sujet et enterre tout malentendu : non, Renault n'est pas à incriminer au même titre que Volkswagen.

Une Formule 1 descendant à allure soutenue une piste de ski enneigée mondialement réputée pour sa difficulté, voilà le spectacle de choix que nous a offert l’écurie Toro Rosso la semaine dernière. Un événement qui a rassemblé plus de 3 500 fans sous la bannière Red Bull qui en profitait pour faire aussi la promotion de son prochain Grand Prix national d’Autriche. Certes. Mais on a beau être du cru, ce n’est pas pour autant que l’on est en odeur de sainteté avec les autorités locales.

On lit tout et n'importe quoi ce mardi, depuis les déclarations de Ségolène Royal de ce matin au micro de RTL. Elle a en effet annoncé que des modèles Renault (et d'autres marques) polluent plus que la norme, et que le constructeur va rappeler des voitures. Or ce n'est pas lié. Explications.

Invitée de RTL ce matin, la ministre de l'écologie a annoncé le rappel de 15 000 modèles de chez Renault.

Une association allemande de protection de l'environnement affirme que la Renault Espace 1.6 dCi peut avoir un niveau d'émission d'oxydes d'azote (NOx) allant jusqu'à 25 fois le niveau autorisé.

C’est une petite phrase distillée sur la chaine France 5 qui est presque passée inaperçue. Mais dans une conjoncture générale ébranlée par la bévue de Volkswagen sur ses motorisations diesel, ce sont des propos qui font écho. La ministre de l’Environnement et de l’Energie, qui avait pourtant avait dit exclure dans l’immédiat l’idée soumise par des parlementaires d’un alignement de la fiscalité du diesel et de l’essence d’ici à 2020, a changé d’avis. A présent, elle veut en terminer avec le diesel.

Depuis le début de "l'affaire Volkswagen" ou encore "dieselgate", on a lu et entendu beaucoup de choses sur les tenants et les aboutissants de la triche. Mais il est une chose que l'on avait du mal à cerner, c'est le nombre de véhicules concernés en France, et les modèles potentiellement affectés. Caradisiac en fait la liste.

Une masse considérable d'informations déferle dans les médias depuis mardi dernier, autour de "l'affaire Volkswagen". Mais concrètement, en quoi tout cela peut changer la vie des automobilistes français, et plus particulièrement ceux qui possèdent un véhicule TDI du groupe VW ? Les réponses de Caradisiac.

Le scandale du diesel Volkswagen pourrait prendre une ampleur énorme. En effet, le média anglais The Guardian affirme avoir mis la main sur un document stipulant que la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient poussé l'Europe à les laisser utiliser des systèmes de contournement pour les tests d'homologation. Cela intervient dans une période où la France, notamment, demande des enquêtes approfondies.

L’initiative a été mise en exergue par un maire de Valence dans la Drôme et depuis, elle est devenue comme le cheval de bataille d’une ministre de l’Ecologie qui pourrait bien faire une pierre deux coups : réconcilier les verts avec un gouvernement qui retrouverait aussi un peu de sympathie auprès d’un courant de la sécurité routière obnubilé par la baisse de la vitesse autorisée sur les axes routiers. Voici le sujet dont les automobilistes et autres usagers n’ont pas fini d’entendre parler : la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant les villes réduite à 90 km/h.