Spéciale dédicace à Cécile (euh Vincent Vaillant je voulais écrire), j'ai décidé de revenir sur le Volkswagen Nanospyder issu du L.A. Auto Show Design Challenge que VV nous a présenté ici il y a peu.
Ce projet, dû au bureau de design américain de Volkswagen, est l'œuvre de Patrick Faulwetter, Daniel Simon et Ian Hilton.
Cette sorte d'araignée mécanique m'a arrêté net et l'environnement dans lequel elle est présentée itou. Utopique, je vous l'accorde... mais c'est justement pour cela qu'il me plaît. Des utopies, nous en avons plus que jamais besoin!
Comme son patronyme l'indique, le projet repose largement sur l'utilisation des nanotechnologies (vous savez ces trucs tout petits petits - non, ô toi grand spécialiste des nanotechnologies qui me lit, ne me bat pas! sois indulgent à l'égard de mon inculture!). Nanotechnologies donc puisque la carrosserie se compose de milliards de micro-unités programmables, qui peuvent se durcir ou s'assouplir en fonction des situations, pour par exemple amortir un choc. Carrosserie d'accord mais qui n'a plus rien de conventionnel. Il s'agit en réalité (réalité!) d'une sorte de peau constituée de matériaux organiques, dont certains peuvent se gonfler en cas de collision. Cerise sur le gâteau technologique, lesdits matériaux génèrent un léger courant électrique qui constitue une source secondaire d'alimentation pour les moteurs situés dans les moyeux de roues! Délirant non? L'essentiel de l'énergie est apporté par une pile à combustible et des panneaux solaires.
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